samedi 17 décembre 2011

-Bonneville Auguste, Adrien- Alphonse, Edmond-Auguste, Lucien-



L'origine du fond Bonneville daterait de 1860 si l'on se réfère à "Musique adresses universel" et de 1876 selon M. Pierre Constant pour la facture de flûtes en nom propre. Les facteurs de flûte du dix neuvième siècle sous traitaient auprès d'artisans reconnus pour la qualité de leur travail, les travaux de tournage, cleftier, gravure et traitements des métaux. On attribue à M. Auguste Bonneville diverses spécialités préliminaires, apprentis luthier et bijoutier, bijoutier, cleftier, ouvrier et sous traitant. Je préfère situer la création du fond de bonne foi en 1858, comme le précise ce catalogue.

Je vous propose aussi d'énumérer seulement ce qui est inscrit sur les actes consultés. 1866: facteur d'instruments de musique, 1874: fabricant d'instruments de musique, 1877: négociant, 1879: flûtiste, 1880: luthier, 1887: facteur d'instruments de musique, 1895: luthier décédé. Pour ce qui précède les années 1860, je vous laisse comparer son âge et les étapes de sa vie avec les dates d'établissements des principaux facteurs de flûtes Boehm. Trois générations de facteurs sont présentées sur la liste suivante, Auguste Adrien le grand père, Alphonse Edmond le père, ses frères et Auguste Lucien le fils d'Edmond.

En dates:
1819 Auguste Adrien Bonneville est né le 13 septembre 1819 à Bessancourt (Seine et Oise).
1833 Clair Godfroy cède son affaire à Hypolite, son fils et Louis Lot son gendre.
1836 Constitution de la société Godfroy -fils et Lot.
1841 Décès à Paris de Clair Godfroy.
1844 Auguste Adrien Bonneville marié à Poiron Sophie Joséphine le 12 octobre 1844.
1847 Henri Léon Bonneville fils d'Auguste Adrien est né le 26 mai 1847 à Paris.
1854 Alphonse Edmond Bonneville fils d'auguste Adrien est né le 8 juin 1854 à Paris.
Auguste Adrien Bonneville, facteur d'instruments, rue Saint Denis, 333.
1855 Louis Lot et Henri Vilette-36 rue Montmartre-
1858 Maison Bonneville fondée en 1858.
1860 Musique adresses universel 1913, 1922: Bonneville père- Fond en 1860.
1866 L'an mille huit cent soixante six, le quinze octobre à trois heures, acte de naissance de Eugène Lucien du sexe masculin, né la veille à huit heures du matin chez ses père et mère, rue Corbeau n°9, fils de Auguste Adrien Bonneville âgé de quarante six ans , facteur d'instruments de musique et de Sophie Joséphine Poiron, son épouse âgée de quarante deux ans, sans profession....
1874 Le 21 juillet 1874 dans le dixième à Paris...Le mariage de Henri Léon Bonneville, fabricant d'instruments de musique... demeurant à Paris, rue Bichat n°21, fils majeur de Auguste Adrien Bonneville, fabricant d'instruments de musique... et de Célina Tabernat...
1876 Pierre Constant: "Presque en même temps (1876) M. Aug. Bonneville ouvrait son atelier et obtenait le suffrage des artistes."
1877 L'an mille huit cent soixante dix sept, le premier octobre à midi, acte de décès constaté suivant la loi de Sophie Joséphine Poiron, décédée hier à onze heure et demi du soir au domicile conjugal, rue Corbeau 9, âgée de cinquante trois ans, née à Montargis (Loiret) sans profession, épouse de Auguste Adrien Bonneville, âgé de cinquante huit ans, négociant...par Henri Léon Bonneville, âgé de trente et un an, négociant, même domicile, fils et par Eugène Firmin Gougon (Gourjon?)âgé de cinquante trois ans, mécanicien, rue Corbeau 9...
1879 Mariage de Alphonse Edmond Bonneville: Le 30 octobre 1879 dans le dixième à Paris.
...Alphonse Edmond Bonneville, mécanicien...y demeurant rue Corbeau n°9, avec son père, fils majeur de Auguste Adrien Bonneville, flûtiste...et de Désirée Joanin, fleuriste...
1880 Naissance de Auguste Lucien Bonneville: 1880 le 16 septembre ...rue Corbeau n°9. Au domicile de ses père et mère fils de Alphonse Edmond Bonneville âgé de vingt six ans luthier et de Désirée Joanin son épouse âgée de vingt trois ans sans profession ...en présence de Auguste Bonneville âgé de soixante et un ans luthier rue Corbeau 9....
Marié le 3 juin 1922 avec Louise Marie Rosalie Blanchet.
Décédé le 8 novembre 1949 à Asnières sur Oise (Seine et Oise).
1885 Naissance de Juliette Désirée Bonneville: 1885 le 12 août...rue Corbeau n°9...Alphonse Edmond Bonneville luthier... et de Auguste Adrien Bonneville, soixante six ans luthier...
1886 Auguste Adrien est témoin de mariage de Louis Léon Joseph Lebret le 12 juin.
1887 Naissance de Marcel Louis Bonneville: 1887 le 27 juillet...fils de Alphonse Edmond Bonneville...luthier...en présence de Auguste Bonneville soixante huit ans facteur d'instruments de musique rue Corbeau 9, et de Alfred Cousin trente ans luthier avenue Parmentier 180, témoins...
1888-1898 Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical 1888,1893...1898: Bonneville et fils- 9 rue corbeau-
1889 Pierre Constant: "...M. Aug. Bonneville ... En 1889, il recueillait celui du jury, qui lui décerna une médaille d’argent avec cette note : « flûte cylindrique très juste, joli son, mécanisme fonctionnant bien ». L’année précédente, M. Bonneville avait fait aux flûtes l’application des anneaux mobiles sans tampons, dans un but que nous avons fait connaître ailleurs..."
1895 L'an mille huit cent quatre vingt quinze, le quatre décembre à onze heures du matin , acte de décès de Auguste Adrien Bonneville âgé de soixante seize ans, luthier né à Bessancourt (Seine et Oise) décédé ce matin à huit heures rue Corbeau 9 son domicile, fils de Jean Baptiste Bonneville et de Marie Anne Rousseau époux décédés; veuf de Sophie Josephine Poiron....sur la déclaration de Edmond Bonneville quarante et un ans rue Corbeau 9, fils ...
1895 Vu sur site et Langwill: "L'atelier déménagea autour de 1895 au 44 rue Saint Sébastien avant de s'établir définitivement 140 boulevard Richard Lenoir, toujours à Paris.
Vu sur " Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers : Firmin Didot et Bottin réunis":
1897-1898-1899 : Bonneville et fils, fact. de flûtes Boehm, r. Corbeau, 9.
1900: Bonneville (Ate), fabr.de flûtes, boul. Richard Lenoir, 140.
1900 Exposition universelle de Paris: Médailles d'or. Bonneville (Edmond), France. Boulevard Richard-Lenoir, 140 Paris- Instruments de musique : flûtes diverses.
1902 Bonneville et fils- 140 bld Richard Lenoir-
1908 Bonneville A. (fils), 84, faubourg du Temple (Xème).-Fabricant de flûtes.- Fond en 1908.
1913 Musique adresses universel 1913:
Bonneville père, 140, bd Richard Lenoir (XIème).-Fabricant de flûtes.- Fond en 1860.
Bonneville A. (fils), 84, faubourg du Temple (Xème).-Fabricant de flûtes.- Fond en 1908.
1913 Clotures de faillites, pour insuffisance d'actif: Bonneville (Auguste) Fabr. d'instruments de musique 84, fg Temple- le 31 janv 1913.
1920 Bonneville Alphonse Edmond marié le 7 décembre 1920 avec Marie Marguerite Babel avec qui il était domicilié au 140 bd R. Lenoir.
1922 Bonneville père, 140 boulevard Richard Lenoir (XI) fabricant de flûtes. Fond en 1860.
1922 Bonneville Auguste Lucien se marie le 3 juin 1922 avec Louise Marie Rosalie Blanchet.
1925 Décès de Alphonse Edmond le 16 novembre 1925 à Paris XI ème arrt au 140 bd R. Lenoir, luthier.
1926 Marie Marguerite est recensée au 140 R. Lenoir et exerce en tant que patron luthier.
1927 Décès de Marie Marguerite Bonneville née Babel le 5 juillet 1927. industrielle et domiciliée au 140.
1931 Recensement au 140 boulevard Richard Lenoir:
Bonneville Auguste né en 80 à Paris luthier.
Bonneville Louise née en 81 Tarn épouse.
Bonneville auguste né en 1924 S. et O. fils.
Vaast Germaine née en 1898 S. et O. amie.
1935 Vendeur du fond de commerce: Bonneville. Acheteur: Dubois .Fabricant d'instruments de musique. 140, bd Richard-Lenoir. — G. P. (28 oct)1935.
1944 Décès de Auguste Lucien le 8 novembre 1944 à Asnières sur Oise.

Gallerie:


Comparaison d'estampilles sur flûtes n°40X, 160X, 174X, 541X.


Plaques d'embouchure et noyaux, même ordre, dès le deuxième cliché, le volume du noyau est plus important.


Patte d'ut et spatules, n°160X, 541X.

Bonnets de têtes n°40X, 160X, 541X.
Tous mes remerciements à JP pour l'illustration de cet article.


Etats de service militaire de Auguste Lucien Bonneville:
Bonneville Auguste Lucien né le 16 septembre 1880 à Paris Xème arrt, profession: ajusteur (rayé sur original) luthier, fils d'Alphonse Edmond et de Joanin Désirée domiciliés à Paris 18 rue  Corbeau X ème arrt.
Service militaire du 11 novembre 1901 au 5 janvier 1904 puis du 3 août 1914 au 18 août, détaché du 10 septembre 1915 au 8 mars 1919 ( a travaillé dans l'aviation, usines Breguet à Velizy, Hispano Suiza à Bois Colombes et divers établissements) deux condamnations de prison.
Localités successives habitées:
7 juin 1910, Paris, 128 rue de Belleville.
28 novembre 1910, Paris, 84 Faubourg du Temple.
1 février 1913, Paris, 18 rue Corbeau.
8 mars 1919, Paris, rue Callet 1.
4 avril 1919, Bobigny, rue Vincent Nicolas.
23 août 1920, Nerville, rue du Pilon.
6 juin 1924, luthier à Nerville.

jeudi 8 décembre 2011

Antoine Courtois



L'idée initiale de cet article en construction est de cerner la production de saxophones d'une grande maison, connue depuis plus de deux siècles pour la qualité supérieure des instruments produits, les établissements Antoine Courtois. Bien que connu dans le monde entier comme facteur de cuivres, principalement pour la robustesse, la qualité et l'innovation; je me limiterai à rechercher des informations sur la production de saxophone.

Nous savons que Mrs. Gaudet et Deslaurier sous traitaient la facture de saxophone par les établissements Pierret en 1920 et que M. Gaudet a acheté Lyrist le 15 décembre 1936. Il existe des saxophones flammés: "Fabrication française-Lyrist-8 rue de Nancy-Paris" et il semblerait que la volonté de cette maison de fabriquer ou de faire fabriquer de nouveau des saxophones est issue de cette période.

Cette introduction en dates, concerne tous les Courtois de profession identique, la facture instrumentale des cuivres était à l'origine, une spécialité des chaudronniers.

La plupart des dates sont issues d'actes d'état civil présent sur le net et elles sont sourcées aux archives de Paris.
 
Voici des données historiques qui ont la particularité de vous expliquer les identités et relations familiales de cette lignée de chaudronniers.

Introduction: en dates.

1740 Le 18 septembre 1740, Louis Courtois, fils de Nicolas Courtois, naquit à Villenauxe la
Grande, Archives de l'Aube.
1742 Le 21 octobre 1742, Louis Nicolas Courtois, fils du maître chaudronnier, Nicolas Courtois, également chaudronnier et frère de Louis, naquit à Villenauxe la Grande dans l'Aube. Archives de l'Aube.
1762 Louis Courtois est à Paris et exerçait comme chaudronnier.
1774 Louis Nicolas Courtois, âgé de 32 ans, garçon chaudronnier, dem. rue St Martin.
1785 Louis Nicolas Courtois, chaudronnier, rue Mazarine. Archives de Paris. Acte de naissance de sa fille. Entre 1774 et 1785 le garçon chaudronnier devient chaudronnier.
1789  M. Courtois père, avait dès 1789 son premier atelier rue Mazarine à Paris. (Source site Courtois). Louis Nicolas Courtois n'est pas le père d' Antoine Laurent Courtois fils et il est domicilié rue Mazarine comme chaudronnier déjà en 1785.
1799 1149. — Trompette de cavalerie...trompette d'un régiment de hussards, envoyé en parlementaire au siège de Saint-Jean-d'Acre (1799). Sur l'instrument on lit: Courtois à Paris, rue Mazarine, faubourg Germain... Suppléments au catalogue de 1884: source archive.org.
1798-1799: chaudronniers: source almanach du commerce de Paris-Gallica B.N.F:(1)
Courtois, rue d'Avalle, n.° 11 , -de Montreuil. 
Courtois, rue Mazarine, n.° 1541 ,–de l'Unité. (Louis Nicolas).
1799 Décès de Louis Courtois le 5 novembre à Paris, né le 18 septembre 1740 à Villenauxe, son frère Louis Nicolas est son héritier.
1799-1800: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois, rue Mazarine, n.° 1541.
1801: mariage d'Antoine Laurent Courtois le 26 août 1801 à Paris avec Joséphine Marie Poirrier. 
1800-1801: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois (cor) rue Mazarine, n.° 1541, Unité.
1801-1802: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois (cors de chasse) rue Mazarine, n.° 1541, Unité.
1803 
(*) Antoine Courtois (1770-1855) fils, rue du Caire, 21. (Source site Courtois).
1803-1804: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois (cors de chasse) rue Mazarine, n.° 1699, Unité.
1804 1150. — Trompette de cavalerie en fa. Elle est de Courtois frères. 1804. L'instrument est muni d'une pompe d'accord... source archive.org.
Antoine Laurent Courtois au 524 rue des Prouvaires, facteur d'instruments. (Source acte de naissance de sa fille).
Source almanach du commerce de Paris-Gallica B.N.F: Courtois (cors de chasse) rue des Prouvaires, 525. C. Soc.
1805: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois ( de cors ), R. Mazarine, 1699. 
Courtois ( cors de chasse ), R. des Prouvaires. 525 –C. Soc. 
(*) Antoine Laurent Courtois est né le 13 décembre 1774 à Sézanne, dans la Marne; décédé le 30 mai 1844 à Sézanne, 69 ans, facteur d'instruments. Déclarant au décès de Louis Nicolas et de sa veuve, témoin de naissance de Denis, Antoine. Demeurant rue des Prouvaires. Pour l'adresse du 21 rue du Caire occupée en 1803, je n'ai aucune entrée; le 25 rue du Caire est occupé en 1814 par Denis Victor Courtois (fils de Antoine Laurent père, frère de Antoine Laurent fils).
1806: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois ( cors ), R. Mazarine, 37. Même adresse que le 1699, numéro réattribué. 
Courtois ( cors ), R. des Prouvaires. 35. 
1807: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois ( cors ), R. Mazarine, 37. 
Courtois ( cors de chasse ), R. des Prouvaires. 35. 
1808: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois ( cors ), R. Mazarine, 37. 
Courtois ( cors de chasse ), R. des Prouvaires. 35.
Halary, rue Mazarine, 37.
1810: Louis Nicolas Courtois décède le 7 mars 1810 au 37, rue Mazarine, à Paris.
1810-1812: (1) facteurs d'instrumens.
Courtois ( cors ), R. Mazarine, 37. 
Courtois ( cors de chasse ), R. des Prouvaires. 35.
1813: (1) facteurs d'instrumens de cuivre.
Courtois neveu aîné, rue des Vieux-Augustins, 34. (Antoine Laurent Courtois âgé de 38 ans)
Halary, rue Mazarine, 37. 
1814  Naissance de Denis, Antoine Courtois fils de Denis Victor Courtois, rue du Caire, 25.
AP, Extrait du Registre des Actes de 5 mars 1814 – Naissance de l’an 1814 [birth
record, Denis Antoine Courtois] L’an mil huit cent quatorze le vingt deux mars à
deux heures – est comparu, Mr Denis Victor Courtois facteur d’instruments demeurant
rue de Caire no. 25 quartier Bonne Nouvelle, lequel nous a présenté un enfant du sexe
masculin né le dit jour à trois heures du matin de lui déclarant et d’Elizabeth Angélique Bizet son épouse et duquel il a donné les prénoms  Denis Antoine. En présence de Antoine Laurent Courtois âgé de 39 ans facteur d'instruments demeurant rue des Vieux Augustins,n° 34 et François Joseph Kurder âgé de 50 ans tailleur demeurant rue du Caire n°25.
Denis Antoine Courtois retiré à Clermont (Oise), rue Saint André n°2, où il mourut à l'âge de 67 ans, le 16 décembre 1881.
1816 1158. — Bugle en la à 7 clefs. Courtois frères, 1816. Source archive.org.
Il s'agirait de deux fils de Antoine Laurent père, né le 2 février 1748 à Villenauxe la Grande (Aube), Antoine Laurent Courtois fils né le 13 décembre 1774 à Sézanne (Marne) et Denis Victor Courtois né le 1 décembre 1784 à Sézanne (Marne).
1822  Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits, inventions, etc. : ouvrage utile à toutes les classes de la société- COURTOIS neveu, aîné, Cors de musique, rue des Vieux-Augustins, n°. 34. Facteur ordinaire de la garde du roi et du théâtre de l'Opéra-Comique; confectionne les cors de musique dans tous les genres, trompes de chasse , trombones , trompettes , timbales, cymbales turques et acier, carillons turcs, etc. Il garantit tous les instrumens sortant de ses ateliers; et c'est avec raison , car il fabrique avec beaucoup de soin.  Source Gallica.
1826  COURTOIS frère, rue du Caire, n. 21. 
Facteur d'instrumens en cuivre, tels que cors dans tous les genres, clairons et trompettes à clefs, ophicléides, quinticlaves, trompes de chasse en si, ut, mi-bémol; quintes basses et contre basses, et tous les instrumens à clefs ; trombone et trompettes , buccins , timbales, cymbales turques et acier, carillons turcs et "pajitornes" ou cornets de musique. Il fait la commission pour tous les autres instrumens. 
COURTOIS neveu aîné, rue des Vieux-Augustins, n. 34. 
Facteur ordinaire de la garde du Roi et du théâtre de l'Opéra-Comique, confectionne avec soin les cors de musique dans tous les genres, trompes de chasse et trombones , trompettes, timbales, etc. 
Antoine Laurent fils est propriétaire à Sézanne et y est domicilié ainsi que sa fille. (Source: mariage de sa fille).
1827 Le 26 mai- Décès de Elizabeth Angélique Bizet, âgée de 36 ans...épouse de Denis Victor Courtois est décédée en la maison rue du Caire, 21. 
1828 1141. — Cornet en ut à deux pistons. Il est de Courtois frères. Paris 1828. Suppléments au catalogue de 1884: source archive.org.
1830 1142. — Cornet à 2 pistons...De Courtois neveu. Paris 1830. Suppléments au catalogue de 1884: source archive.org.
1837 Courtois, rue du Caire, 21.
1842 Courtois frères, r. du Caire, 21.
1844 Antoine, Denis Courtois fils successeur. 21, rue du Caire
1851 2o5° Le brevet d'invention de quinze ans, dont la demande a été déposée, le 21 février 1851, au secrétariat de la préfecture du département de la Seine, par le sieur Courtois (Denis-Antoine), rue du Caire, n° 21 pour des perfectionnements apportés dans les instruments de musique en cuivre et spécialement dans les constructions des pistons.
1852 1147. — Cornet à 5 cylindres. Combinaison Arban exécutée par Antoine Courtois. Paris 
 (Don de M. Mille). 
1855 er février 1855 COURTOIS- License Sax- Source M. Kampmann.
1855 Médaille de première classe exposition universelle 1855.
1856 1148. — Cornet à 5 pistons. D'Antoine Courtois et Derette. 1856. Suppléments au catalogue de 1884: source archive.org.
1856 Rue des Marais Saint-Martin, 88.
1876 Denis Antoine Courtois devient veuf, Justine Mélanie Halé décède le 24 octobre 1876, les déclarants sont Sébastien Drouelle et Auguste Mille.
1878 Rapport de l'exposition universelle de paris 1878: médaille d'or- COURTOIS. - France. - Instruments en cuivre d’une excellente fabrication et d’une justesse irréprochable.
Collaborateurs: médaille de bronze- MARCHAND (Z.), contremaître de la maison A. Courtois. - France. MILLE, chef des ateliers de la maison Courtois. - France.
1880 Paris. — Formation de la Société en nom collectif Antoine COURTOIS et MILLE, facteurs d'instruments, rue des Marais- St-Martin, 88. — Durée : 10 ans. Cap. : 20,000 fr. — Acte du 29 juillet 1880. — A. P.
1881 Décès de Denis Antoine Courtois sans descendance.
1882 Mille successeur-Vendeur: Courtois et Mille, acquéreur: Mille- R. Marais- Saint- Martin, n°88, Facteur d'instruments, r. Marais- Saint- Martin. 14 mai 1882.
1885 Exposition universelle d’Anvers 1885 : Mille Auguste (anc. A. Courtois & Mille) Rue des Marais, 88 Paris- Instruments à vent à embouchure.
1889 Exposition universelle de paris: médaille d'or- Mille (anc. Courtois Antoine & Mille) Rue des Marais, 88 Paris- Instruments de musique en cuivre.
1893 Exposition de Chicago: Mille Auguste- Rue des Marais, 88 Paris- Instruments de musique en cuivre.

Remerciements à RP pour cette facture
 et donc pour ces deux extraits.

1893-1894-1895 (dernière publicité dans l'annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical) Mille, 88, rue des Marais. Fournisseur du conservatoire de paris en cornets, trompettes et trombones.
1895 E. Delfaux successeur (vu sur publicité), chaque année aux élèves les plus méritants du Conservatoire de Paris, MM. Delfaux et Schoenaers offrent des instruments à vent. La parution 1996 fut clôturée au 15 novembre 1995.
1896 Vendeur: Lafleur, acheteur: Gaudet- Le 15 avril 1896- Fonds d'éditeur de musique au 9 faubourg Saint-Denis- Maison Lafleur, 4 boulevard Bonne Nouvelle et 9, faubourg Saint-Denis -Musique et instruments- Éditeurs et fabricant d'instrument à plectre. Fond 1780. Vu sur méthode: Alliance musicale, ancienne maison Lafleur, fondée en 1780, (121ème année).
1900 Exposition universelle de Paris:médaille d'or- Delfaux Emile (anc. Courtois A.) Rue des Marais, 88 Paris- Instruments de musique et accessoires. Collaborateur récompensé: médaille d'argent- Legay Amédée- Maison Delfaux Émile.
1905 Rapport [instruments de musique] / par G. Dutreih ; Exposition universelle et internationale de Liège, 1905, Section française, Classe 17: Grands prix DELFAUX France. 
1908 Le Figaro: source Gallica. 1908/02/14
DEUIL: De M. Emile Delfaux, fabricant d'instruments de musique, décédé à Paris, 88, rue des Marais... Selon tables décennales 13/02/1908. Selon acte, né à Périgueux (Dordogne) le 26 juin 1860, facteur d'instruments de musique, domicilié 88, rue des Marais, âgé de 47 ans, décédé chez M. Ravet, rue de Milan, 1, le 11 février 1908, célibataire.
1909 Vu sur publicité: Diplôme d'honneur exposition universelle d'Anvers 1885- Médailles d'or exposition universelles de Paris 1889 et 1900- Vice président du jury à l'exposition de Saint Louis 1904- Deux grands prix exposition de Liège 1905- Maison Antoine Courtois fondée en 1803- M. DELFAUX succ- 88 rue des Marais- Paris- Seul fournisseur du ministère des beaux arts pour les conservatoires de Paris et des départements, de l'opéra, de l'opéra comique, des concerts classiques, de la musique de la garde républicaine de Paris.
1911 Exposition internationale des industries et du travail de Turin 1911. Catalogue spécial officiel de la Section française. Delfaux (Melle, M.), (Maison A. Courtois), 88, rue des Marais, Paris. Instruments de musique en cuivre.
1913 Delfaux M. et A. legay successeurs de A. Courtois, 88, rue des Marais (Xème)- Manuf. d'inst. de cuivre- Fond en 1803.
Vu sur publicité: principales récompenses obtenues aux expositions internationales: Turin 1911, Gd prix Paris 1889, Médaille d'Or Chicago 1893, Hors concours Paris 1900, 1ère Médaille d'or Glasgow 1901, Gd diplôme Saint Louis 1904, Hors concours vice-président du jury Liège 1905, deux grands prix Bruxelles 1910, Grands Prix.
Représentants: J.-R. LAFLEUR & SON, 147, Wardour street, Londres...
1913 Deslauriers, 9 bis passage des Petites-Ecuries (Xè)- Réparations d'instruments bois et cuivres.- Fabr. de fantaisies à musique- Fond en 1903-(Succ. à Château -Thierry.).
1914 Vendeur: Dlle Delfaux, acheteur: Delfaux et Le Gay (soc.), domiciles élus pour les oppositions: Le Gay, 1, Marie-Louise- le 21 janvier 1914- apport d'une fab. d'instruments de musique, 88, Marais-
1917 La Maison Courtois est rachetée par Emmanuel Gaudet. (non vérifié).
Depuis le 1 er octobre 1917, la maison Courtois est dirigée par MM Gaudet & Deslaurier. (Source catalogue Gaudet et Deslaurier).


La semaine religieuse du 6 et 27 
septembre 1919. Source Gallica.

1920 En date du 17 janvier, 
courrier entre Pierret et Gaudet et Deslaurier pour de la fourniture de saxophone.
1922 Musique adresses universel 1922: Gaudet E (Fournitures générales), 4 boulevard Bonne Nouvelle, Paris.
1922 Chambre syndicale des facteurs d'instruments de musique- Reçu de Messieurs Gaudet et Deslauriers à Paris- Rue des Marais n°88-Le 22 mars 1922.
1926 Courrier de Louis Pierret à Gaudet Deslauriers, 88 rue des Marais- Paris le 11 mars 1926, livraison de saxophones altos, ténor et baryton-
1927 PARIS. — Modification. — Soc. GAUDET et DESLAURIER, fabr. d'instruments de musique, 88, Marais. — Transformation en soc. à responsabilité limitée. — Capital porté de 35.000 fr. à 100.000 fr. — 31 août 1927. — A. P.
Note: siège social 8 rue de Nancy (source site Courtois).
1928 Vendeur: Gaudet, acheteur: sté des éditions E Gaudet- 9 faubourg Saint Denis- Apport d'un fonds d'éditeur musique, 9, Faubourg Saint Denis. Le 6 janvier 1928.
1930 Catalogue de janvier- Gaudet et Deslaurier, 88 rue des Marais- Nouvelle adresse 8 rue de Nancy. Illustrations de saxophones anciens avec doubles clés d'octave, sans intérêt documentaire. Vu lettre en date du 29 avril 1930 domiciliée au 88 rue des Marais.
1932 Annuaire OGM de 1932: Deslaurier (Rép d'inst anciens) 9 bis cours des Petites Écuries, Paris (Xè). Remarquez le voisinage avec le domicile de M. et Mme Gaudet, 
 rue des Petites Écuries, Emmanuel Gaudet était présent au mariage de Paul Deslaurier en 
1929.



Cette réduction de facture est présente sur un article 
de l'encyclopédie virtuelle à mon insu. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Manufacture_
Il est clair que cette réduction fait partie d'un ensemble 
original non publié sur ce blog; bien que daté
 de 1932, il fut probablement imprimé avant 1931.

1934 Gaudet & Deslaurier société à responsabilité limitée au capital de 100.000 francs
Siège social ; à Paris, rue de Nancy, n° 8. source archives commerciales de la France- Gallica.
Suivant acte reçu par Maître COTTENET, notaire à Paris., boulevard Bonne-Nouvelle, n° 25, le 21 juin 1934 il a été constaté que, par suite du décès de Monsieur Aimé-Emmanuel. GAUDET, éditeur de musique, demeurant à Paris, rue des Marais, n° 88, l'un des gérants de la société à responsabilité limitée « GAUDET et DESLAURIER », au capital de 100.000 francs, dont le siège est à Paris, rue de Nancy, n° 8, cette société se trouve exister aujourd'hui entre : Monsieur Émile DESLAURIER, fabricant d'instruments de musique, demeurant à Paris, rue des Marais, n° 88. Monsieur Paul-Henri GAUDET, fabricant d'instruments de musique, demeurant à Paris, cour des Petites- Écuries, n° 2. Et Madame Marie- Catherine- Élisabeth BERTRAND, demeurant à Paris, rue des Petites- Écuries, n° 2, veuve de Monsieur Aimé- Emmanuel GAUDET.
Et que conformément aux statuts Monsieur Paul, GAUDET est devenu co-gérant de la société aux lieu et place de son père. En conséquence, il a été apporté aux statuts de ladite société les modifications suivantes: Article 4
L'article 4 a été supprimé et remplacé par la rédaction suivante :
La raison et la signature sociales restent GAUDET ET DESLAURIER .
Monsieur Paul GAUDET et Monsieur Émile DESLAURIER auront la signature sociale, mais ne pourront en faire usage, que pour les besoins et: affaires de la société à peine de nullité, de
dommages-intérêts au profit des associés lésés et de dissolution anticipée qui pourrait: être demandée par ces derniers.
Article 11
Les premier, avant-dernier et dernier alinéas de l'article 11 sont supprimés et l'ensemble de cet article a été rédigé de la manière suivante: La société est gérée et administrée par Messieurs Émile DESLAURIER et Monsieur Paul GAUDET, l'un et l'autre gérants, pour une durée illimitée.
Les deux gérants auront la signature sociale et la direction des affaires de la société ; ils ne peuvent faire usage de cette signature que pour les affaires sociales comme indiqué à l'article 4.
Ils ont les pouvoirs les plus étendus pour agir ensemble ou séparément au nom de la société et pour faire toutes les opérations se rattachant à son objet ; toutefois, la signature des deux associés sera toujours nécessaire pour toutes opérations supérieures à dix mille francs en principal.
Ils peuvent notamment : traiter, transiger, compromettre, ester en justice, donner tous désistements et main-levées avec ou sans paiement. Mais ils ne peuvent conclure aucun emprunt, acheter, "échanger ou hypothéquer des immeubles, nantir ou donner en gage des biens sociaux sans y être autorisés par des associés représentant plus de la moitié du capital social.


Tous mes remerciements à Marc pour ses photos.

1936 Lyrist est vendue à Gaudet, clientèle et achalandage, fonds d'instruments- 15 Décembre 1936- Vu sur saxophone: "Fabrication francaise-Lyrist-8 rue de Nancy-Paris".
1937 M. Gaudet Paul devient 'président-directeur' d'après the new Langwill index.
Archives Commerciales de la France du 13/10/1937. Source Gallica.
P. GAUDET & Cie 
Société à responsabilité limitée 
Capital 125.000 francs 
Siège social à Paris, 
rue de Nancy, n° 8. 
Registre de commerce 
Seine n° 119.580 

1. — Suivant acte reçu par le substituant de Me  COTTENET, notaire à Paris, boulevard Bonne-Nouvelle, n° 25, le 20 septembre 1937.

Monsieur Emile DESLAURIER, fabricant d'instruments de musique, demeurant à Paris, rue des Marais, n° 88, dite actuellement rue de Nancy, n° 8, 
Madame Marie Annette BAGUE, sans profession, demeurant à Paris, cour des Petites-Ecuries, n° 2, veuve de Monsieur Emmanuel Aimé GAUDET, 
Et Monsieur Paul Henri GAUDET, fabricant d'instruments de musique, demeurant à Paris, cour des Petites- Ecuries, n° 2, 

Seuls membres de la société à. responsabilité limitée "GAUDET ET DESLAURIER" , au capital d'alors cent mille francs, dont le siège est à Paris, rue de Nancy, n° 8, 

Ont prorogé de cinquante années la durée de ladite société, c'est-à-dire jusqu'au 20 septembre 1987. 

Aux termes du même acte le capital social a été augmenté de vingt-cinq mille francs au moyen de l'apport en nature effectué par M. Paul GAUDET, l'un des associés, d'un matériel détaillé à l'acte, à l'usage de la société, qui a été évalué vingt- cinq mille francs et de la marque " Lyrist " déposée au Greffe du Tribunal de Commerce de la Seine, n° 238.256 et transférée au nom de rapporteur sous le n° 17.661, portée pour mémoire; en rémunération de cet apport, il a été attribué à M. GAUDET, apporteur, 250 parts nouvelles de 100 francs chacune entièrement libérées de ladite société. 

II. — Suivant acte reçu par Me COTTENET, notaire sus-nommé, le 30 septembre 1937, 

M. DESLAURIER, sus-nommé, a cédé à M. Paul GAUDET sus-nommé, les cinq cents parts lui appartenant de la. société « GAUDET ET DESLAURIER », sus-indiquée. 

Par suite de cette cession M. DESLAURIER a cessé de faire partie de la société et a donné en outre sa démission de gérant. 

III. — Aux termes des deux actes sus-énoncés, il a été apporté aux statuts diverses modifications et notamment celles suivantes : 
Art. 2, — Le siège de la société reste fixé à Paris, rue de Nancy, n° 8, dite précédemment rue des Marais, n° 88. 
Art. 3. — L'article trois a été supprimé et remplacé par la rédaction suivante : 
La société, constituée pour une durée prenant fin le vingt septembre mil neuf cent trente-sept, a été, suivant acte reçu par Me COTTENET, notaire à Paris, ledit jour (20 septembre 1937) prorogée pour une durée expirant le vingt septembre mil neuf cent quatre vingt-sept. 
Art. 4. — L'article quatre est supprimé et remplacé par la rédaction suivante : 
La raison et la signature sociale sont : « P. GAUDET ET COMPAGNIE », société à responsabilité limitée. 
M. Paul GAUDET reste comme seul gérant; il aura en conséquence seul la signature sociale; il ne pourra en faire usage que pour les besoins et affaires de la société à peine de nullité, de dommages et intérêts au profit des associés lésés et de dissolution anticipée qui pourrait être demandée par ces derniers. 
Art. 5. — Le premier alinéa de l'article. 5 a été supprimé et remplacé par la rédaction suivante : le capital social, qui était primitivement de trente-cinq mille francs, a d'abord été porté à cent mille francs par acte sous seings privés du trente-un août mil neuf cent vingt- sept et est fixé à cent vingt-cinq mille francs divisé en mille deux cent cinquante parts de cent francs chacune, entièrement libérées et réparties entre les associés proportionnellement à leurs apports, savoir : 1ment. — M. Emmanuel GAUDET et M. Emile DESLAURIER font.... 
(cette partie de l'article relative aux apports de MM. GAUDET et DESLAURIER sans changement.) 
Avant, le dernier alinéa de l'article 5 a été intercalée la rédaction suivante : 
2ment. — M. Paul Henri GAUDET l'un des associés, a, aux termes d'un acte reçu par Me COTTENET, notaire a Paris, le vingt septembre mil neuf cent trente-sept, apporté à la société à titre d'augmentation de capital, un matériel à l'usage de la société estimé vingt-cinq mille francs et la marque « Lyrist » évaluée pour mémoire. 
En représentation de cet apport, il lui a été attribué deux cent cinquante parts nouvelles de ladite société de cent francs chacune entièrement libérées. 
En conséquence, les mille deux cent cinquante parts sociales réparties entre les associés roportionnellement à leurs apports respectifs, appartiennent. savoir : 
Aux héritiers et représentants de M. Emmanuel GAUDET (Madame Veuve GAUDET et M. Paul Henri GAUDET pour cinq cents parts 500 Et à M. Paul Henri GAUDET personnellement pour sept cent cinquante parts 750. 
Ensemble mille deux cent cinquante parts .............. 1.250 
Les comparants déclarent expressément que ces parts sont réparties entre eux clans les proportions sus-indiquées. 
Le dernier alinéa de l'article sans changement. 

Art. 11. — L'articl.e 11 a été supprimé et remplacé par la rédaction suivante : 
La société est gérée par M. Paul GAUDET, seul gérant pour une durée illimitée. 
Le gérant a la signature sociale et la direction des affaires de la société; il ne peut faire usage de cette signature que pour les affaires sociales comme indiqué par l'article 4. 
Il a les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société et pour faire toutes les opérations se rattachant à son objet. Il peut notamment traiter, transiger, compromettre, ester en justice, donner tous désistements et. mains- levées avec ou saris paiement. 
Mais il ne peut conclure aucun emprunt, acheter, aliéner, échanger ou hypothéquer des immeubles, nantir ou donner en gage les biens sociaux, sans y être. autorisé par une délibération de l'assemblée des associés représentant la majorité des associés et plus de la moitié du capital social. 
En outre, les opérations suivantes: dissolution ou prorogation de la société, fusion avec toute autre société, changement de forme et d'objet social, augmentation ou diminution de capital social, acceptation d'associés nouveaux ne pourront être décidés un a la, majorité d'associés 
représentant les trois quarts au moins du capital social. 

Art. 15. — L'article quinze a été supprimé et remplacé par la rédaction suivante : 
L'année  sociale commence le premier janvier et finit le trente-et-un décembre. 
Il est dressé chaque année par les soins du gérant un inventaire de l'actif et du passif de  la société. 
Deux expéditions de chacun des actes sus-énoncés ont été déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de la Seine le 8 octobre 1937. 
Pour mention et publication - 
P. COTTENET. 
1956 M. Paul Gaudet, usine à Amboise (Indre et Loire).
1994 M. Jacques Gaudet fils intègre JA Musik.
2006 Antoine Courtois retrouve ses origines françaises grâce au prestigieux groupe Buffet Crampon.
Sources non mentionnées issues de Gallica B.N.F, site Courtois et divers...



Pierre Constant :

Courtois qui, en 1789, était rue Mazarine, exerça aussi au commencement du siècle, puis, des membres de sa famille formèrent deux maisons distinctes ; l’une eut son siège rue des Vieux-Augustins, 34 et fut dirigée d’abord par Courtois neveu aîné, puis vers 1841 par ses enfants (Auguste, Eugène et Louis), sous la raison sociale Les trois fils de Courtois neveu, avant de devint la propriété de l’aîné, Auguste Courtois, (1847-48), qui la transporta rue de la Folie-Méricourt, un peu avant 1860 (Son frère Eugène créa une maison qui dura peu, rue Bichat. En 1849, il figurait sur la liste des exposants.) l’autre, datant de 1803, connue sous le nom de Courtois frère, située rue du Caire, eut pour continuateur Antoine Courtois fils (1844-80) qui la transféra, en 1856, rue des Marais, où elle est encore sous la direction de M. Mille.

Courtois neveu fit, en 1838, un cornet à piston et à coulisse. On retrouve peu d’instruments de sa fabrication. Nous ne connaissons que le cornet à 2 pistons du Musée du Conservatoire (Inv n° 1227) et de son fils Aug. Courtois aîné, aucun ne nous est encore parvenu. A l’exposition de 1849, ce dernier obtint une mention pour un cornet placé au 4eme rang ; il figura sur la liste des exposants de 1855, mais il ne parait pas avoir soumis ses produits au jury. Aug. Courtois inventa, en 1847, le piston curviligne et, en 1856, les pistons obliques par rapport à l’instrument. (p 330) 

De Courtois frère, il y a au Conservatoire une trompette de cavalerie en usage sous Napoléon 1er (n° 604), une trompette circulaire en sol qui servit à l’opéra de 1826 à 32 (n° 605) et un autre en forme de demi lune avec laquelle on obtenait des sons bouchés comme sur le cor. On y voit aussi un clairon présenté par Courtois frère qui fut adopté en 1823 par le ministre, lorsqu’il fit appel aux facteurs pour la création d’un instrument à sons différents de la trompette, pour les signaux dans l’infanterie (n° 590). La même collection possède les trombones à coulisse, décernés en prix à D Simon et à Delisse (1838-41), des cornets, bugles à clés, cors, ophicléides, donnée par M. Mille, dont nous avons parlé dans la facture instrumentale. La renommée des instruments des frères Courtois est solidement établie aussi bien à l’étranger qu’en France, elle est due à un travail consciencieux et très artistique. On ne s’explique donc pas pourquoi ces habiles facteurs se sont abstenues aux diverses expositions ; ce n’est que lorsque Antoine Courtois eût pris possession de la maison qu’elles y parurent. Pour ses débuts, A. Courtois obtint la Prize medal à Londres en 1851, et la médaille de 1ere classe à Paris, en 1855, où figura une grande variété de beaux instruments, parmi lesquels les cornets, trompettes et trombones firent merveille et dont l’excellence ne s’est jamais démentie (Prize medal, Londres 1862, méd d’argent, Paris 1867, d’or à Moscou 1872, et Paris 1878. Depuis 1856, M. Aug. Milles (né à Lille, le 3 avril 1838) faisait partie de la maison ; après l’exposition de 1878, où il reçut une médaille ((p 331)) de bronze en qualité de chef d’atelier, A. Courtois se l’associa et, à son décès, (1880), il lui succéda. Initié de longue date aux procédés de facture qui ont fait la gloire de la maison et lui ont valu le titre de fournisseur du Conservatoire et des écoles succursales, M. Mille était à même de les maintenir ; ses succès, personnels aux expositions postérieures le prouvent assez : décoration nationale (Boston 1883), grand diplôme d’honneur à Anvers, médaille d’or à Londres (1885) et à Paris (1884). A cette dernière, il présenta un trombone à coulisse avec une 8eme position (si naturel), que nous avons décrit à l’époque (loc. cit., p 105).

Notes: à l'origine, deux acteurs principaux ont exercés à Paris, Louis Courtois et son frère Louis Nicolas, nous savons que Louis Nicolas fut héritier de Louis en 1799 et que ces deux chaudronniers exerçaient sur Paris. 
Entre 1774 et 1785 le garçon chaudronnier, Louis Nicolas devient chaudronnier et sa spécialité est la facture instrumentale.
Leur neveu, Antoine Laurent, fils de Antoine Laurent se marie en 1801, il exerce au 524 rue des Prouvaires en 1804.
Le 17 mars 1813, Denis Victor Courtois déclare lors de son mariage être domicilié chez son frère, Antoine Laurent (fils) au 34 rue des Vieux Augustins.
Il est probable que les références à la rue du Caire soient ultérieures à ces années et que ses antériorités font parties de la légende.
Le 25 rue du Caire est mentionné dans l'almanach du commerce de Paris en 1817 et concerne Denis Victor.

Gallerie:

Aux origines d'une sous-traitance en saxophones:

Source Ebay, pseudo partoches, mes remerciements.
Alto Courtois de la période Mille, médaille d'or paris 
1878 et de numéro de série 5321.

Source Ebay, pseudo partoches, mes remerciements.
Il n'y a pas de bocal, les patins des clés de do et mi b
sont rectangulaires, les spatules sont symétriques,
observez le détail des spatules de paume de main 
droite, l'angulation à 90° de celle de si b, les viroles 
d'assemblage des corps sont bombées.
Nous sommes sur de la facture Feuillet, cheminées 
soudées, double clé d'octave et tessiture, fa au si.

Source Ebay, pseudo partoches, mes remerciements.
Vue de gauche. sol # simple, pas de liaison si b de la
main droite à gauche.


Vu sur divers:
Vu saxophone Courtois, rue des Marais, avec Saint Louis 1904, sans Turin et Genève, type de facture antérieure aux années 20, avec origine de facture attribuée à Pierret, modèles équivalent à Thibouville frères, Masspacher, Thibouville Cabart...

Vu sur courrier entre Pierret et Gaudet et Deslaurier: daté du 17 janvier 1920, L.P. ne peut fournir un saxophone soprano en si b parce que M. Martinot (sous traitant chaudronnerie de L. P. à cette époque) n'a pas le mandrin...

Vu sur courrier entre Pierret et Gaudet et Deslaurier: daté du 20 avril 1923, concernant un ténor en ut au polissage et ne pouvant être livré...

Vu sur courrier entre Pierret et Gaudet et Deslaurier: daté du 20 février 1924 précisant qu'à l'avenir il livrerait les instruments terminés...

Vu sur blog de R.P daté 1926: Pierret fournissait Gaudet Deslaurier en saxophones.

Vu sur Leboncoin, stencil Dolnet-Courtois, rue des Marais, exposition de Genève 1927, modèle avec extension spatule de si b disponible pendant la période Euphone.

Vu sur catalogue janvier 1930, nouvelle adresse 8 rue de Nancy. Nous savons que Lyrist exerçait en société entre 1930 et 1936, il existe probablement des "stencils" Lyrist- Courtois.
Vu sur sites américains, stencil Boiste- Gaudet Deslaurier.

Note: des distributeurs variés sur une période de quinze années jusqu'au rachat de Lyrist, Pierret, Dolnet, Dubois, Lyrist...


Le Boncoin photos Pascal alto Courtois 1927. 
Je ne sais si 1927 est son numéro de série 
ou une évaluation de l'année par son propriétaire, 
Grand prix Genève 1927; je supposerais ni l'un, 
ni l'autre étant donné que le 8 rue de Nancy 
fut occupé en 1929 (apparaît sur catalogue de 
janvier 1930 et le site officiel Courtois parle 
de 1927) et que si cela serait son numéro, 
il est inférieur à 2000. Cet alto ne porte pas 
de marque Lyrist et le positionnerait avant 1936. 
Remarquez le levier de sib en deux parties 
que l'on retrouvera sur des saxophones 
Lyrist- Antoine Courtois.



Vu sur site français, ténor Lyrist- 8 rue de Nancy...
Postérieur à 1936. Ecriture bâton pour Lyrist.



Source Ebay, photo Bruno C. tous mes 
remerciements. Saxophone alto argenté de 
facture Lyrist-Courtois.  Ce saxophone 
présente toutes l'organologie des 
saxophones  Lyrist (écriture ruban pour Lyrist) 
et présente la mention breveté, 
de quel brevet s'agirait t-il ?.


Photo Bruno Coppens, mes remerciements.

Photo Bruno Coppens, mes remerciements.

Photo Bruno Coppens, mes remerciements. 
Remarquez le n° de série 507 toujours placé 
au même endroit, ce  qui indiquerait une remise 
à zéro en 1936, lors du rachat. Ce saxophone 
est pourvu d'un levier de sib en deux parties.

Photo Bruno Coppens, mes remerciements.

Saxophones signés Courtois et Lyrist:
1) celui ci dessus n°507.
2) Alto argenté n°515.
3) Saxophone alto mi b Lyrist Courtois 8 rue de Nancy Paris n°519.


Julien me propose les photos de son saxophone, tous mes remerciements:


Les plateaux de si et si b sont situés à droite du pavillon. 
Pas d'inscription Lyrist sur celui ci et circa 1950.


Vu par ailleurs un modèle similaire avec en plus barre 
sous bocal et spatule de double fa aigu différente.


Remarquez que les gardes sont en fil, elles sont 
arrondies et bien que ce modèle semblerait maison, il 
possède des cheminées roulées, il ressemblerait par 
son palonnier sol # à la facture Beaugnier. 
Ce saxophone porte le numéro 5106.


Vu sur saxophones Courtois fabriqués par Beaugnier:

1) N°5106 alto argenté, gardes fils à droite du pavillon, spatules de do et mi b graves avec rouleaux sables et de type MVI, entre deux pavillon corps fil, pal. sol # Beaugnier-Courtois. Cheminées roulées. Conçu autour de 1951.
2) N°5259 alto argenté, gardes tôles à droite du pavillon (gardes Courtois, ovalisées avec queues prolongeant la courbe et central), spatules de do et mi b graves avec rouleaux sables et de type MVI, entre deux pavillon corps fil, pal. sol # Beaugnier-Courtois.
Cheminées roulées
3) N°5378 alto argenté, gardes Courtois, spatules de do et mi b graves avec rouleaux noirs et de type MVI, entre deux pavillon corps fil, pal. sol # Beaugnier..
4) N°5393 alto argenté, gardes courtois, do et mi b graves type MVI, entre deux fil, sol # Beaugnier. Sans fa # aigu.
5) N°5469 (alto sans fa # aigu).
6) N°5588 (alto sans fa # aigu) gardes Courtois, do et mi b triangulaires, rouleaux sables. Entre deux nouveau, plat et élargi au pavillon.
7) N°5609. De finitions argentées, les cheminées sont roulées, la justesse est convenable et le volume est puissant. ANTOINE COURTOIS, Breveté, FACTEUR DU CONSERVATOIRE NATIONAL, 8 Rue de Nancy, PARIS inscrit sur saxophone. 
8) N°5632 (alto argenté sans fa # aigu), palonnier sol # type Beaugnier, gardes Courtois (tôles avec découpe particulière).... 
9) N°5641 alto argenté, palonnier sol # Beaugnier, gardes Courtois...Sans fa # aigu.
10) N°5684. Alto argenté , numéro inscrit sous support de pouce main droite, Gardes Courtois, palonnier sol # Beaugnier comportant 5 rouleaux sables, do et mi b graves triangulaires et rouleaux sables, entre deux pavillon corps barre élargie au pavillon...
11) Ténor argenté n°5885, double fa aigu, gardes Courtois, palonnier sol # Beaugnier comportant 5 rouleaux sables, do et mi b graves triangulaires et rouleaux sables, entre deux pavillon corps barre plate élargie au pavillon...
12) N°6586. 
13) N°6591. En photo ci-dessous, entre deux pavillon corps barre élargie au pavillon,  gardes tôles type nouveau que l'on retrouvera sur celles des modèles: The Face. La garde de si et si b graves est une et ajourée de 4 triangles arrondis. Cheminées lamées.
14) N°6668 (Vu de nouveau à la vente en 2022, sole american importers-Leblanc u.s.a, made in France) alto argenté sans fa # aigu, spatules de do et mi b triangulaires, palonnier sol # nouveau type(spatule sol # ovale et 3 rouleaux), gardes tôles type nouveau.
15) N°6831 ténor argenté sans fa # aigu, spatules de do et mi b triangulaires, palonnier sol # Beaugnier, gardes Courtois, entre deux pavillon corps barre élargie au pavillon .
16) N°7095.
17) N°9835, alto verni et clés nickelées, modèle "The Face", fa # aigu (voir remarque ci dessous, circa 1960), entre deux portraits, do et mi b triangulaires. Vu à nouveau en 2021 avec bocal dessoudé, désolidarisés barre de renfort et clé, enfoncement sous soudure du patin.
18) Ténor verni, modèle "The Face", n°10254, do et mi b trian., entre deux portrait et portrait sur bocal.
19) Ténor argenté, 
modèle "The Face", n°10334, Pas de fa # aigu, do et mi b triangulaires, entre deux portraits, portrait sur bocal, palonnier: sol # semi ovalisé, deux rouleaux sur spatule de do # et si graves, rouleau long sur spatule de si b.
20) N°1036X Alto argenté, made in France. The face
21) Soprano argenté Mgk1 N°16073, numéro inscrit entre plateau de mi b et si graves, palonnier Spécial Perfect, du si b grave au fa aigu...

Vu sur tarif Rotinat- Bourges de septembre 1960: adjonction du fa# aigu sur alto et ténor argentés.

Denis propose de belles photos de son alto argenté n°6591, tous mes remerciements:






Stencil Beaugnier- Courtois: modèle argenté avec trille de sol # 
main droite, pas de fa # aigu, double levier 
de fa aigu et les cheminées sont lamées.

Afin d'illustrer et de compléter cet article, si vous possédez un instrument de marque concernant ce(s) luthier(s), il serait louable de votre part de proposer des photos de celui ci afin de faire rebondir ce sujet en perpétuelle évolution. Toutes mes salutations musicales.