Répertoire des travaux de la société statistique de Marseille: 1864. Gallica bnf.
M. le Président annonce que M. Daniel, fabricant d'instruments de musique, à Marseille, se met sur les rangs, pour l'obtention de l'une des récompenses promises aux industriels. Une commission composée de MM. L. Ménard , P.-M.Roux, Albrand, Boisselot, Natte et Jubiot est chargée d'examiner les ateliers-Daniel et se réunira incessamment à cet effet.
Médaille de vermeil à M. Daniel Edmond , pour perfectionnement des instruments de musique en cuivre. Une médaille de vermeil à M. Daniel, fabricant d'instruments de musique, en cuivre. Il n'a pas seulement introduit, mais il a encore fait prospérer à Marseille ce genre de fabrication. Artiste et industriel, il est breveté pour plusieurs inventions qui témoignent d'un esprit ingénieux et pratique. Ses produits, sont recherchés hors de Marseille et il s'est acquis une véritable notoriété dans les musiques de l'armée, auxquelles il fait d'importantes fournitures.
Rapport au nom d'une Commission spéciale, sur la fabrique d'instruments de Musique en cuivre, de M. Daniel, de Marseille.
Membres de la Commission.
MM. Albrand ,Boisselol, Jubiot, P.-M. Roux, Ménard, rapporteur.
MESSIEURS,
La fabrication des instrument de musique a pris une large part dans ces dernières années au mouvement de toutes choses à notre époque; participant à la fois et de l'art et de l'industrie, elle a du pour satisfaire au progrès de l'un, emprunter à l'autre ses procédés et ses perfectionnements. Nous avons déjà parlé de cette étroite union de l'art et de la science, en vous entretenant, il y a quelques années, de l'importante-manufacture de Pianos de notre éminent collègue Xavier Boisselot, nous n'y reviendrons pas aujourd'hui à propos de la fabrication des instruments en Cuivre; disons seulement que si elle exige avant tout une oreille musicalement exercée, elle réclame impérieusement aussi une connaissance approfondie de l'acoustique dans une de ses parties la plus ardue, l'étude des vibrations des ondes sonores dans les tubes; et que ses procédés de facture bien que dérivant tout simplement de l'art du chaudronnier, exigent dans la pratique les ressources ingénieuses de la mécanique, et nécessitent pour les producteurs en grand, la plupart des procédés spéciaux de nos modernes industries.
Un homme dont la vie a été un long martyrologe jusqu'au moment où (chose rare dans la carrière des inventeurs), les efforts de son génie créateur ont été appréciés et l'ont mené à la fortune; Adolphe Sax, a principalement donné une impulsion considérable à la fabrication des instruments de cuivre. Plusieurs de ceux dont on se sert dans nos musiques militaires, sont entièrement de son invention; il a perfectionné tous les autres; et, par une conséquence toute naturelle, il en a vulgarisé généralement l'emploi en en rendant l'étude et l'usage plus faciles. Nous, dirions même, s'il s'agissait ici d'une discussion musicale, que de ces progrès est né un véritable danger pour l'art musical. L'usage exclusif des familles d'instruments de Sax, a banni des orchestres militaires, des familles entières d'instruments indispensables au théâtre et à la symphonie, une branche entière de l'art se trouverait menacée, et nos plus belles exécutions compromises si une salutaire réaction, ne venait rendre la vie aux instruments menacés qui sont l'âme de nos orchestres. Mais tel n'est point notre sujet. Ce qu'il nous importe, de savoir, c'est que la fabrication des instruments de musique en cuivre est devenue une industrie importante et que pendant de longues années, Marseille en cela comme de tant d'autres choses a été tributaire de l'extérieur, de Paris surtout. Les amateurs se rappellent, et l'un d'eux nous entretenait encore dernièrement de l'époque, fort rapprochée où le chaudronnier seul, oui le chaudronnier était la seule ressource du musicien dont l'instrument venait à se détériorer, l'accident avait-il quelque gravité, s'agissait-il d'autre chose que d'une simple soudure ou de quelque bosselure à relever, il fallait l'envoyer à Paris, et en attendre patiemment le retour. C'est dire que l'homme qui devait doter notre ville de celte industrie inconnue avait tout à faire et qu'il était appelé à rendre un véritable service à l'art et aux artistes.
M.Daniel tenta cette aventure en 1852, avec trois ouvriers seulement : bon musicien, possédant bien la plupart des instruments en cuivre, en connaissant tous les défauts, toutes les difficultés, il avait un avantage notable sur tant de facteurs qui se contentent d'être d'habiles industriels et auxquels les exigences les plus délicates de l'art sont souvent inconnues. M. Daniel ne tarda pas à se faire un nom dans la fabrication; il dut à cette réputation d'être compris dans les poursuites judiciaires que Sax intenta à tous les facteurs qui s'étaient emparés de ses types d'instruments et qui Pesaient fortune quand lui, l'inventeur, luttait contre la ruine qui le menaçait. Daniel avait été de très bonne foi dans sa contrefaçon, et le procès se termina pour lui par une transaction; une licence qu'il acquit de Sax, lui, permit moyennant redevance fixe de fabriquer tous les instruments au système de ce facteur aujourd'hui universellement adoptés.
Dès 1853, du reste; M. Daniel se manifesta lui même comme inventeur. M. Daniel est un esprit actif, ingénieux, chez lequel nous avons constaté l'ardent désir de sortir des routes battues dans lesquelles se tiennent généralement les fabricants de province. Sans parler de nombreuses améliorations de détail, qu'il a apportées à la plupart des instruments qu'il produit, votre commission a remarqué son système de Perce Cylindrique des instruments à piston destiné assurer l'homogénéité de son; homogénéité qui ne peut s'obtenir que par une grande régularité dans la formation des nœuds de vibration, laquelle trouve toujours un obstacle sérieux dans les changements de calibre de la perce intérieure. Nous avons entendu des instruments du système Daniel, d'une grande égalité de sons dans toute la progression chromatique. Votre commission joint volontiers, son assentiment à celui des artistes distingués et spéciaux , qui lui ont donné leur approbation, notamment aux Membres de l'ex Gymnase musical. La diminution de la course du piston, l'invention du piston dit coup de langue destiné à obtenir artificiellement et avec une illusion complète l'effet de staccato produit par la langue, et que beaucoup d'artistes n'obtiennent souvent qu'au prix de qualités plus précieuses, sont autant d'améliorations dignes d'intérêt. Il est seulement à désirer que le dernier procédé utile pour faciliter l'exécution d'un grand nombre de traits, ne contribue pas à vulgariser cette manière de traiter le Cornet à piston en sons piqués et notes répétées dont quelques artistes font aujourd’hui un abus inconsidéré. L’invention du cornet transpositeur nous parait être d'une utilité incontestable. Au moyen d'un appareil fixe très facile à manier, M.Daniel est arrivé à changer le ton de l'instrument, sans avoir recours aux tubes de rechange. Outre l'avantage considérable pour l'exécution à l'orchestre de: pouvoir changer instantanément le ton de l‘instrument, ce procédé a l'avantage de lui conserver les mêmes proportions en modifiant la colonne d'air dans la partie cylindrique, où ce changement apporte moins d'aItération à l'homogénéité du son que dans les parties coniques; enfin, de ne pas:introduire dans l’instrument déjà échauffé par l'exécution une portion de tube d'une température différente; dont l'emploi peut nuire à la justesse du son.
Vous comprenez, Messieurs, qu'un homme capable de perfectionner ainsi son art, doit en connaître à fond toutes les ressources ordinaires; aussi sa fabrication courante jouit elle d'une légitime réputation. Nous avons visité l’établissement de M. Daniel, rue Thiars, ce n’est point la une usine dans l’acceptation du mot, mais un atelier parfaitement installé. M. Daniel comme tous les fabricants, reçoit de certaines fabriques spéciales, des fragments de plusieurs de ses instruments, produits dans des conditions plus économiques, mais il est capable d’en fabriquer toutes les parties, entr'autres les pavillons qui doivent porter le timbre de licence de Sax, et qu‘il lui est plus économique de recevoir tous confectionnés. Mais l'ajustage, la mise en harmonie, la vie, en un mot, donnée à ses instruments tout se fait par ses soins, soit de ses mains, soit de celles d'ouvriers, artistes habiles placés sous sa direction. Nous avons remarqué avec quel soin toutes choses sont disposées chez lui; à côté du feu de forge pour les grandes soudures, se trouve devant chaque établi un système de chalumeau à gaz, s'alimentant à un réservoir à air comprimé, commun à tous les appareils et agissant par un simple robinet, il sert pour les soudures si délicates qui se multiplient à l'infini dans ces mélodieux instruments. La feuille de cuivre est modelée contournée en spirales de mille formes et se transforme bientôt en tubes sonores fournissant tous les sons de l'échelle harmonique.
Clés et pistons sont adaptés partout avec art pour modifier ou besoin est la colonne vibrante, et en cela, M. Daniel a fait des études que les bornes de ce rapport nous interdisent de détailler, mais dont nous joignons l'indication technique au dossier tel que cet habile facteur nous l'a remise lui même. Aussi, les produits de notre compatriote sont-ils recherchés partout. Vous ignorez sans doute, Messieurs, et vous l'apprendrez avec joie que c'est chez lui, à Marseille, qu'un grand nombre de corps de musique militaire de France et de l'étranger viennent se fournir de leurs instruments. Ses livres de commerce prouvent que depuis le commencement de l'année le chiffre de ses ventes s'est élevé à près de 65 mille francs. Il y a donc la pour nous statisticiens à coté du mérite artistique, un vrai centre de production, tout entier au profit de notre cité et de notre mouvement commercial.
Le Jury du concours régional de 1863, dont j'avais l'honneur de faire partie, reconnut à l'unanimité les mérites de cet habile facteur, auquel il ne manqua même pas l'honneur d'être dénigré et calomnié; ses ennemis ne pouvant nier le mérite de ses instruments, essayèrent de persuader à ses juges qu'il n'étaient pas de lui; ils en furent pour leur inqualifiable tentative, et Daniel obtint à l'unanimité, une médaille d'or dans ce grand concours industriel.
Votre commission n'hésite donc pas, Messieurs, à vous proposer également à l'unanimité, une de vos plus éclatantes récompenses pour le facteur Daniel et nous demandons en conséquence, aux termes du règlement, le renvoi de ce rapport à la commission des récompenses avec proposition d'une médaille de vermeil.
1)Daniel Charles Marseille 1780(*) principalement connu comme réparateur.
Daniel Edmond Marseille vers 1850, fils, élève et successeur de celui ci.
(*)Né en 1801, décédé en 1848.
2)Fait par Charles Daniel Luthier Rue Paradis - N° 36 ( 1844 ).
3)Réparation sur violon en septembre 1877, Edmond Daniel, luthier, 30 rue du Paradis -Marseille-
4)DANIEL (Charles), XIXe siècle, luthier, réparateur et marchand d'instruments de musique, établi rue de Suffren, n° 6, au coin de la rue Beauvau, à Marseille.
Sources lutherie cordes:
Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d'archets. Volume 2:
Blanchard Paul François: "il fit, pendant quelques mois, de la réparation chez Daniel, facteur d'instruments de cuivre à Marseille".
Richelme Antoine Marius: "et travailla......chez Daniel".
Les ancêtres du violon et du violoncelle, les luthiers et les fabricants d'archets. Volume 2:
Blanchard Paul François: "il fit, pendant quelques mois, de la réparation chez Daniel, facteur d'instruments de cuivre à Marseille".
Richelme Antoine Marius: "et travailla......chez Daniel".
Les facteurs d'instruments de musique: Constant Pierre.
1)M. François Sudre est né à Carcassonne en 1844 (né en 1843), il a fait son apprentissage à Marseille chez Daniel (*), après quoi il travailla chez Couturier, à Lyon et chez Hallary (1866), qu'il quitta pour devenir le représentant de Couturier à Paris.
(*)Chez Daniel Edme Bernard.
2)M. F Sudre construit également, d'après le système imaginé par Daniel, les instruments compensateurs...
3)A Marseille, nous ne voyons que l’ancienne maison Guérin qui fait remonter son origine à 1762 et fut dirigée par Daniel vers 1847 (*1 et *2) et ensuite par sa veuve et son fils (1857-81) avant de revenir au descendant du fondateur qui exposa en 1889 des violons et des clarinettes (médaille de bronze) Daniel est l’auteur de divers perfectionnements aux instruments à pistons brevetés en 1858, 64 et 81, dont il a été question dans notre précédent ouvrage.
1)M. François Sudre est né à Carcassonne en 1844 (né en 1843), il a fait son apprentissage à Marseille chez Daniel (*), après quoi il travailla chez Couturier, à Lyon et chez Hallary (1866), qu'il quitta pour devenir le représentant de Couturier à Paris.
(*)Chez Daniel Edme Bernard.
2)M. F Sudre construit également, d'après le système imaginé par Daniel, les instruments compensateurs...
3)A Marseille, nous ne voyons que l’ancienne maison Guérin qui fait remonter son origine à 1762 et fut dirigée par Daniel vers 1847 (*1 et *2) et ensuite par sa veuve et son fils (1857-81) avant de revenir au descendant du fondateur qui exposa en 1889 des violons et des clarinettes (médaille de bronze) Daniel est l’auteur de divers perfectionnements aux instruments à pistons brevetés en 1858, 64 et 81, dont il a été question dans notre précédent ouvrage.
(*1)Charles Bruno Daniel s'installe sur Marseille entre fin 1836 (date de décès à Mirecourt de sa fille Marie Thérèse) et 1840 (date de naissance à Marseille de sa fille Marie Louise). Edme est âgé de 19 ans en 1848.
Le Sémaphore de Marseille du 6 avril 1838:
Rue Suffren, n°6, au coin de la rue Beauvau, à l'entresol, C. Daniel, luthier, fait et répare violons, altos, guitares, basses, contre-basses, archets, etc., tient magasin d'instruments en gros et en détail, basses et violons anciens et modernes, flûtes et clarinettes de toutes qualités, trombonnes, cors, cornets à pistons et autres genre nouveau, ophicléides, bugles, trompettes, trompes de chasse, de différens autres, orgues et serinettes de toutes grandeurs, cordes de Naples et autres fournitures et étuis pour tous les instrumens; loue, achète et échange au plus juste prix, envoie pour tous les pays.
(*2) L'installation sur Marseille: après le 22 novembre 1836 et avant le 6 avril 1838.
Eléments d'archives: source archives des Bouches du Rhône et des Vosges.
Charles Bruno Daniel, marchand luthier, fils de Joseph Bernard Daniel, marchand est né à Mirecourt dans les Vosges le 2 décembre 1801, marié à Vézelise (Meurthe et Moselle) le 3 juin 1828. luthier sur cet acte, il exercera à Mirecourt, les professions de luthier, marchand luthier et décède à son domicile de Marseille, situé au numéro 5 de la rue Paradis, le 29 juin 1848. Époux de Louise Argant, il eu pour enfants, Edme Bernard Auguste, Marie Thérèse Ernestine, Marie Louise Thérèse. Entre 1836 et 1838, la famille déménage de Mirecourt à Marseille, Charles y exerce comme luthier et marchand. Edme Bernard est né à Mirecourt le 13 mai 1829 et fut apprenti chez son père à Marseille, il se marie en 1857 avec Claire Marie Escoffier et demeure rue Paradis alternativement avec son épouse dont il se sépare en 1865 et sa mère jusqu'en 1876 et après(2).
(1) Acte de naissance de Marie Thérèse Ernestine Daniel à Mirecourt:
L'an 1833, le 21 août... est comparu Charles Bruno Daniel, marchand luthier, âgé de 32 ans domicilié en cette ville...
(1) Acte de Décès de Marie Thérèse Ernestine Daniel à Mirecourt:
L'an 1836, le 22 novembre...le jour d'hier...est décédé en son domicile...âgée de 3 ans et 3 mois...fille de Charles Daniel, marchand d'instruments...
Eléments d'archives: source archives des Bouches du Rhône et des Vosges.
Charles Bruno Daniel, marchand luthier, fils de Joseph Bernard Daniel, marchand est né à Mirecourt dans les Vosges le 2 décembre 1801, marié à Vézelise (Meurthe et Moselle) le 3 juin 1828. luthier sur cet acte, il exercera à Mirecourt, les professions de luthier, marchand luthier et décède à son domicile de Marseille, situé au numéro 5 de la rue Paradis, le 29 juin 1848. Époux de Louise Argant, il eu pour enfants, Edme Bernard Auguste, Marie Thérèse Ernestine, Marie Louise Thérèse. Entre 1836 et 1838, la famille déménage de Mirecourt à Marseille, Charles y exerce comme luthier et marchand. Edme Bernard est né à Mirecourt le 13 mai 1829 et fut apprenti chez son père à Marseille, il se marie en 1857 avec Claire Marie Escoffier et demeure rue Paradis alternativement avec son épouse dont il se sépare en 1865 et sa mère jusqu'en 1876 et après(2).
(1) Acte de naissance de Marie Thérèse Ernestine Daniel à Mirecourt:
L'an 1833, le 21 août... est comparu Charles Bruno Daniel, marchand luthier, âgé de 32 ans domicilié en cette ville...
(1) Acte de Décès de Marie Thérèse Ernestine Daniel à Mirecourt:
L'an 1836, le 22 novembre...le jour d'hier...est décédé en son domicile...âgée de 3 ans et 3 mois...fille de Charles Daniel, marchand d'instruments...
(1) Acte de naissance de Marie Louise Thérèse Daniel à Marseille:
Le 15 juillet 1840...domiciliés et demeurant rue Paradis n°5...témoins...Charles Benoit âgé de 36 ans, facteur d'orgues et demeurant rue Latérale du Cours n°46...
(1) Décès de Marie Louise Thérèse Daniel à Marseille:
L'an 1844 et le 21 septembre... rue paradis n°5, âgée de quatre ans et deux mois, née à Marseille, fille de Charles Bruno Daniel, luthier...(1)Source Le Sémaphore de Marseille du 6 avril 1838.
(2) Acte de décès de Argant Marie Anne Thérèse:
L'an 1880 et le 27 février...décédée à Marseille hier...dans son domicile, rue Paradis n°13; âgée de 71 ans, née à Vesclin (Meurthe), veuve en première noce de Charles Bruno Daniel, luthier, en seconde de Jean Baptiste Guillet musicien, fille de défunt François Bernard Argant, rentier et Marie Anne Gegout... sur la déclaration...et Alexandre Guerin, âgé de 43 ans, facteur d'instruments...domicilié et demeurant rue Paradis 18...
Eléments d'archives antérieurs:
Joseph
Bernard Daniel père de Charles Bruno Daniel, né le 20 août
1770 à Mirecourt et décédé le 3 novembre 1833 à Mirecourt.
Propriétaire à son décès.
Marié le 9 décembre 1799 avec Manne Thérèse Daligny (1776-1833) à Mirecourt.
Marié le 9 décembre 1799 avec Manne Thérèse Daligny (1776-1833) à Mirecourt.
Déclaré
marchand sur acte de mariage et fils d'un ancien garde du magasin des
fourrages...
Georges
Joseph Daniel né en 1742 à Sarrebourg (Moselle) décédé
le 19 décembre 1809 à Mirecourt.
Marié
le 21 octobre 1766 à Vittel dans les Vosges.
Vu
sur base Léonore :
Sur
acte de naissance de son fils le 18 décembre 1767, Jean Nicolas
Daniel, frère de Joseph Bernard Daniel, chevalier de la légion
d'honneur, il est stipulé que Georges Joseph Daniel leur père était
marchand époux de Marie Anne Albert.
Daniel; march. de musique.
Almanach-Bottin du commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde... / par Séb. Bottin,... 1855. Source Gallica.
Daniel, Paradis 5.
Annuaire spécial des artistes musiciens...1863. Source Gallica.
Luthiers.
Daniel (Mme veuve), et fils, rue Paradis, 14.
Bulletin des lois de la république française: source Gallica.
140.868. Brevet de quinze ans, 1er février 1881; Daniel, rue de Paradis, n° 18, à
Marseille (Bouches-du-Rhône). -Ajusteur automatique, système Daniel, applicable
à tous les instruments de musique à piston ou à cylindre.
Daniel, 9 avril 1881, brevet 140.868. (Ajusteur automatique, applicable à tous les
instruments de musique à pistons ou à cylindre.)
Daniel, 21 octobre 1881, brevet 140.868. (Ajusteur automatique applicable à tous
les instruments de musique à pistons ou à cylindre.)
140.868. Brevet de quinze ans, 1er février 1881; Daniel, rue de Paradis, n° 18, à
Marseille (Bouches-du-Rhône). -Ajusteur automatique, système Daniel, applicable
à tous les instruments de musique à piston ou à cylindre.
Daniel, 9 avril 1881, brevet 140.868. (Ajusteur automatique, applicable à tous les
instruments de musique à pistons ou à cylindre.)
Daniel, 21 octobre 1881, brevet 140.868. (Ajusteur automatique applicable à tous
les instruments de musique à pistons ou à cylindre.)
Brevet INPI:
N° de dépot:15122 suivi de 2 additions...8 décembre 1852...Sieur Daniel (Edmond), fabricant d'instruments, rue paradis, 5, à Marseille (Bouches du Rhône)...un système de piston à spirale qui diminue la course des tiges des instruments à pistons. Lors de cette deuxième addition, il réside chez Labbaye, à Paris, rue du Caire, 17.
N° de dépot:15122 suivi de 2 additions...8 décembre 1852...Sieur Daniel (Edmond), fabricant d'instruments, rue paradis, 5, à Marseille (Bouches du Rhône)...un système de piston à spirale qui diminue la course des tiges des instruments à pistons. Lors de cette deuxième addition, il réside chez Labbaye, à Paris, rue du Caire, 17.
Catalogue des brevets d'invention d'importation et de perfectionnement: source gallica.
1853. Système de piston à spirale qui diminue la course des tiges des instruments à piston.
(B. du 8 décembre 1852, D. 15122), autre add. du 20 août 1853.
Certif. d'add. pris le 22 avril 1853, par Daniel, fabricant d'instruments, à Marseille, élisant domicile à Paris, rue Croix-des-Petits-Champs, n. 16, hôtel de Bretagne.
1858.DANIEL veuve et fils, rue Paradis, 14, Marseille (Bouches-du Rhône) Piston à perce
cylindrique (17).
1859. DANIEL (veuve) et fils, 15 avril. B. 36280. (Piston.) Certificat d'addition le16 décembre.
36280. B. de 15 ans, 19 avril.
1864. Instruments en cuivre (système remplaçant les pistons et cylindres). —
Daniel (veuve) et fils, 75.
62295. B. de 15 ans, 17 mars; DANIEL (veuve) et fils, rue Paradis, 14, Marseille (Bouches-du-
Rhône). - Application. aux instruments en cuivre, d'un système destiné à remplacer les pistons et cylindres.
1853. Système de piston à spirale qui diminue la course des tiges des instruments à piston.
(B. du 8 décembre 1852, D. 15122), autre add. du 20 août 1853.
Certif. d'add. pris le 22 avril 1853, par Daniel, fabricant d'instruments, à Marseille, élisant domicile à Paris, rue Croix-des-Petits-Champs, n. 16, hôtel de Bretagne.
1858.DANIEL veuve et fils, rue Paradis, 14, Marseille (Bouches-du Rhône) Piston à perce
cylindrique (17).
1859. DANIEL (veuve) et fils, 15 avril. B. 36280. (Piston.) Certificat d'addition le16 décembre.
36280. B. de 15 ans, 19 avril.
1864. Instruments en cuivre (système remplaçant les pistons et cylindres). —
Daniel (veuve) et fils, 75.
62295. B. de 15 ans, 17 mars; DANIEL (veuve) et fils, rue Paradis, 14, Marseille (Bouches-du-
Rhône). - Application. aux instruments en cuivre, d'un système destiné à remplacer les pistons et cylindres.
Pierre Constant: source: http://www.irpmf.cnrs.fr/IMG/pdf/Pierre_Paris_1889.pdf
Voir pages 99 et 100 pour l'origine des instruments compensateurs.
Voir pages 99 et 100 pour l'origine des instruments compensateurs.
Archives des Bouches du Rhône:
Lors de son divorce, en 1887, Edmond déclare être ancien luthier et rentier lors de son deuxième mariage en 1890, il demeure toujours avec son épouse au 2 du cours Belsunce en 1906 et en 1914 sur l'indicateur marseillais. Alexandre Guerin fut témoin de son deuxième mariage.
Lors de son divorce, en 1887, Edmond déclare être ancien luthier et rentier lors de son deuxième mariage en 1890, il demeure toujours avec son épouse au 2 du cours Belsunce en 1906 et en 1914 sur l'indicateur marseillais. Alexandre Guerin fut témoin de son deuxième mariage.
Officier de l'instruction publique, il décède à l'âge de 92 ans le 19 décembre 1921 (source le Petit Marseillais du 20/12/1921).
Vu sur Vichy enchères:
Clarinette en buis en ut de Daniel à Marseille, treize clés laitons en pelle à sel, bagues ivoires (une manquante), monogramme additionnel G.A (Gautrot ainé) sur le pavillon.
Vu ailleurs:
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/16532?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/17297?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/14718?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/17310?highlight=*:*
Clarinette en buis en ut de Daniel à Marseille, treize clés laitons en pelle à sel, bagues ivoires (une manquante), monogramme additionnel G.A (Gautrot ainé) sur le pavillon.
Vu ailleurs:
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/16532?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/17297?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/14718?highlight=*:*
https://collections.ed.ac.uk/mimed/record/17310?highlight=*:*
L'Indicateur Marseillais, source Gallica:
1852- Daniel, luthier et fabricant d'instruments, rue Paradis, 5.
1853-54- Daniel, luthier, rue Paradis, 5.
1855-56-57-58-Daniel veuve et fils luthier, breveté, rue Paradis, 5.
1855-56-57-58-Daniel veuve et fils luthier, breveté, rue Paradis, 5.
1859-60-61-62-63- Daniel (Vve) et fils, fab d'instruments, fournitures des armées, rue Paradis 14, atelier même rue 5.
1864- Daniel (Vve) et fils, rue Paradis 14, atelier rue Thiars 3.
1865- Daniel V., luthier, rue Paradis, 14.
1866-67-68-69- Daniel, Fab. d'instruments de musique, rue Paradis, 18.
1870-Daniel V., fab. d'instruments de musique (breveté.), rue Paradis, 18.
1871-72-73-74-Daniel Edmon(t ou d), fab. d'instruments de musique (brev.), r. Paradis 18.
1875-76- Daniel, fourn. de l'armée, r. Paradis, 18.
1877- Daniel Edmond, fab. d'instruments de musique (breveté.), rue Paradis, 18.
1878-Daniel, Edmond, rue Paradis 13.
1 janvier 1879- Daniel Edmond rentier, Guerin A. (successeur de Daniel), fab. d'instruments, Paradis 18.
Afin d'illustrer et de compléter cet article, si vous possédez un instrument de marque concernant ce(s) luthier(s), il serait louable de votre part de proposer des photos de celui ci afin de faire rebondir ce sujet en perpétuelle évolution. Toutes mes salutations musicales.