jeudi 18 septembre 2025

 Union artistique de Genève.



Rapport technique publié par ordre du Haut conseil fédéral d
e Switzerland. Bundesrat 1898

L'Union artistique de Genève, avait des cornets à pistons (Optime), bugles, altos mi-b, si-b, barytons, trombones, petites basses (euphoniums), basses et contre-basses de plusieurs grandeurs. Cette maison ne présentait rien de nouveau dans le système ni dans la forme des instruments, mais le travail, la justesse et la sonorité de ses produits ont été favorablement appréciés. L'Union artistique a obtenue une médaille d'argent indépendamment de la mention honorable qu'elle a reçue pour ses instruments à cordes.

Note: Romieux, Charles (1854-1936) Chanteur, compositeur.




Gil Blas / dir. A. Dumont 1883-10-03

M. Charles Romieux, qui vient d'être engagé par M. de Lagrenéé comme basse chantante et qui débutera dans le rôle de Roland à Roncevaux, est un tout jeune artiste doué d'une fort belle voix. Il est élève de Mocker, et le directeur du théâtre lyrique du Château-d'Eau fonde sur lui de légitimes espérances.

Le Réveil savoyard : journal hebdomadaire, littéraire, politique et social 1911-11-25.

Il remercie M. Jeanson, président du concours de Lausanne, MM. Bernex et Mathieu, del’Union artistique de Genève.

Du droit d'auteur sur les oeuvres musicales 
en Suisse 1893.

La Croix de Genève : organe des colonies suisses en France 1896-08-30.

UNE VISITE AU GROUPE XVI
Instruments à vent
De toutes les branches de la facture instrumentale, celle des instruments à vent a pris de notre temps le plus grand développement. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les innovations de Sax, des Mahillon, des Fontaine-Besson et de tant d’autres.
Deux systèmes s’y trouvent en présence, et l’on peut même dire en opposition. Tandis que l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, la Russie et une grande partie de la Suisse sont restées fidèles au système du cylindre dit à rotation - les allongements de la colonne d’air s’y produisent au moyen d’un mouvement circulaire - les autres pays européens ont adopté le système qui établit les différentes longueurs de la colonne d’air par le mouvement vertical d’un piston.
L’emploi du piston a sur le cylindre l’avantage de la solidité et de la simplicité du mécanisme ; il est néanmoins évident que le cylindre parfaitement construit répond mieux à sa destination, car son action prompte et facile s’opère dans la direction même du mouvement vibratoire, et les changements de direction imprimés à la colonne d’air offrent à la vibration de
celle-ci un parcours plus correct et plus régulier que celui du meilleur piston. Le principal progrès à faire serait donc de simplifier le système à cylindre.
Cinq fabricants d’instruments à vent, en cuivre, figurent au catalogue ; ce sont MM. G. Hirsclihrunner (Aarau), Hug frères (Bâle) , Th. Wahlen (Payerne), M. Wolf (Frauenflde), et l'Union Artistique de Genève.
Tous ont exposé des instruments, soit à pistons, soit à cylindres, extrêmement soignés. On en est ébloui. Mais ce sont de tous les instruments les plus difficiles à bien juger. Un grand fabricant parisien auquel je demandais pourquoi il n’avait pas exposé à Vienne, me répondit : Voyez-vous, pour bien faire ressortir les qualités de nos instruments, et, par conséquent, pouvoir bien les juger,
il faudrait que chaque fabricant pût tenir à la disposition du Jury un artiste habitué à ses produits, car leurs qualités essentielles, qui sont le timbre, la sonorité et la justesse peuvent être compromises, même par un bon artiste, s’il n’en a pas fait une étude préalable.
J’ignore si l’on fabrique encore en Suisse des instruments à vent en bois ; je me souviens toutefois d’avoir vu dans le temps d’excellentes clarinettes d’un nommé Caspar Fälchlin, à Schwytz.
Parmi les appareils sonores appartenant à la catégorie qui m’occupe, je constate aussi l’absence de l’ocarina. L’industrie de cet instrument, qui n’est que le perfectionnement de l’Hiven des Chinois, connu bien des siècles avant l’ère chrétienne, a pris depuis une quinzaine d’années une assez
grande extension en Autriche et en Italie.
Les pièces à musique Le prototype de cette famille, si répandue chez nous et qui est la plus largement représentée au groupe 16, me semble être un petit instrument, espèce de serinette.
Jadis les airs joués par le dit instrument ne dépassaient guère 16 mesures. Parmi ceux qui eurent alors le plus de vogue se trouve une marche suisse, la marche du régiment Zurlauben.
Quant aux oiseaux chanteurs, ils étaient déjà connus dans la première moitié du xv ème siècle. L’habile facteur d’instruments, B. Fritz, mort à Brunswick, en 1766, en avait fait, à plusieurs reprises, pour la cour d’Angleterre.
Chose curieuse, certaines peuplades de l’Afrique centrale possèdent un genre de boîte à musique très rudimentaire, nommé ranze.
L’industrie des pièces à musique s’est surtout concentrée à Sainte-Croix et à Genève. Dans la première ville on fabrique principalement, mais non pas exclusive ment, les articles courants, les distributeurs, etc., dans la seconde les grandes pièces. Sainte-Croix a aussi la spécialité d’un genre plus industriel qu’artistique, autant fait pour les yeux que pour les oreilles.
Cinq maisons de Genève ont exposé : un blantier et quatre finisseurs.
Le blantier fabrique toutes les pièces nécessaires à la construction des boites à musique, le finisseur les réunit. En somme tous les systèmes y sont représentés.
Toutes les pièces sont renfermées dans des meubles splendides et d’un goût parfait, accusent un travail et un fini admirables, et font grandement honneur à cette branche d’industrie.
Pris dans son ensemble, le groupe 16 peut compter parmi les meilleurs. Il prouve incontestablement qu’au besoin nos facteurs d’orgues et de pianos, nos luthiers, nos fabricants d’instruments à vent et de pièces à musique n’ont plus de concurrence à craindre. Ils n’ont qu’à vouloir.
G. Beckek.
  

The Musical World 1886-01-09: Vol 64 Iss 2

It has been decided to establish an Academy of Music at Geneva, where no such institution was formerly in existence. In the preliminary prospectus it is stated that none but professors of the highest qualification are to be associated with this undertaking. ‘The course of study will include solfeggi, under the direction of M. Charles Henri Richter, the founder of the Academy ;. musical theory and musical history, under M. Hugo de Senger; pianoforte-playing in all its branches, under Madame Cesani; and singing and declamation under M. Charles Romieux. Every six months Examination Concerts will be given in the presence of the college professors and an invited audience.

L'éducateur et bulletin corporatif, 
Numéro 33 de 1897.


Zeitschrift der Internationalen Musikgesellschaft 07 1905-06.

L'Avenir Musical Geneve, 20 rue général Dufour.

Bibliothèque de Genève- Inventaire des fonds de collection.

Directeur pendant 17 ans de l'Asile des vieillards à Anières puis à Vessy, Charles Romieux a aussi laissé le souvenir d'un musicien amateur qui a fait une carrière honorable à Genève à la fin du XIXe s. et au début du XXe s. Doué d'une belle voix de baryton qui lui valut d'être engagé durant plusieurs saisons par les théâtres français, il consacra, dès son retour à Genève, toute une partie de son temps à la musique.

Directeur du Corps de musique de Landwehr de 1871 à 1887, puis président de cette société de 1887 à 1891, il avait été choisi par les organisateurs de la Fête des Vignerons de Vevey en 1889 pour interpréter le rôle du Grand Prêtre de Cérès.
Après avoir été rédacteur du mensuel « L'Avenir musical », organe des sociétés et amateurs de musique (de 1905 à 1906), et tenté de fonder une maison d'éditions sous le nom d'Union artistique, il dut accepter de remplir des fonctions publiques à la ville de Genève.


Source Leboncoin, pseudo hervé, saxophone 
ténor Optime, mes remerciements.

Source Leboncoin, pseudo hervé, saxophone 
ténor Optime, mes remerciements.

Source Leboncoin, pseudo hervé, saxophone 
ténor Optime, mes remerciements.


 Paris Musical

Source blog René Guénot, mes remerciements.
Source blog René Guénot, mes remerciements.
Stencil René Guénot n°12172, comme vous le voyez, 
les clés de graves sont à droite du pavillon.

Annuaire du commerce Didot-Bottin 1930.
40 avenue du Maine, Paris Musical, phonographes, instruments de musique.

Le Journal du 12 novembre 1931 :
Cambrioleur : on a arrété Jules Devries, 34 ans, cimentier qui avait cambriolé le magasin de M. Chantillon. 40 avenue du Maine.

L'Humanité du 13 mars 1932


Le Matin du 14 septembre 1931 :
Des inconnus pénètrent par effraction dans le magasin de musique de M. Chantillon, 40 avenue du Maine et dérobent des phonographes et des disques. Le montant du vol est évalué à environ 9000 francs.
Note : un autre journal parle de 10000 francs er d'accordéons en plus.

Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, Partie 2-
Journaux officiels, 1965
221-R.C. 53-A 25068 CHANTILLON (Lucien- Jean) vente au détail et réparations de tous instruments de musique à l'enseigne : Paris Musical, 97 avenue du Maine à Paris, Fonds donné en location gérance à Melle HUREL (Françoise), demeurant 97 avenue du Maine, à Paris, à compter du 23 octobre 1965.

Naturisme du 16 juin 1932


Musique adresses universel, Volume 4.
Office Général de la Musique, 1920
Chaumeil (Ressorts, Aiguilles, Saphirs, Diaphragme « Voix d'Or »), 97 avenue du Maine.

Etats de service militaire de Chantillon Lucien Jean. Classe 1915.
Né le 15 avril 1895 à Raveau Nièvre.
Profession d'employé de commerce.
Service à partir du 19 décembre 1914, démobilisé le 14.09.1919.

Localités successives habitées :
7-10-19, 140 rue Saint Charles Paris 30.
30 novembre 1922, 42 rue des Pyrénnées Paris 337.
5 juin 1925, 1 Bd de Polangis, Champigny sur Marne. Seine.
17.1.1929, 40 avenue du Maine Paris (14 è) Seine.
3.02.36, 97 avenue du Maine, Paris (14 è).
28.7.60, 97 avenue du Maine, Paris (14 è).

Notes : Marié le 13 août 1921 (samedi), Croissy-Sur-Seine, 78290, Yvelines , avec Albertine Helm (institutrice née au Vésinet Seine et Oise le 23 février 1891).
Sur son acte de mariage: employé de commerce, croix de guerre, domicilié rue Saint Charles n°140, vu par ailleurs, décédé le 11 juin 1970- Saint-Germain-en-Laye, 78100, Yvelines, à l'âge de 75 ans.

L'Echo de Paris du 18 janvier 1936.
Faillites :
Veuve Ronflard née Anette Leblanc, vente d'appareils de T.S.F., et phonos, à Paris, 97 avenue du Maine...
Note : idem le 6 juillet 1933, il s'agit de Ronflard Daniel marié le 19 avril 1909, Ainay-le-Château, Allier, avec Anne LEBLANC 1889-1967. Décédé au combat le 20 juillet 1915 (mardi) - à la maison forestière "Pierre Croisée" - Vauquois, 55270, Meuse, Lorraine