mercredi 22 mars 2023

 Halary

Source I.N.P.I base de brevets XIX ème siècle.

Les origines de la maison Halary évoquent une légende que je n'ai pas pu vérifier. La fondation serait datée de 1768, elle est non sourcée et relatée en 1864; le nom n'est pas utilisé clairement.

Il est dit que Halary serait attribué à Jean Hilaire Asté et nous le trouvons aussi en particule de tous les Antoine. Je n'ai ni trouvé la profession de Jean Antoine, ni confirmé son surnom. 

Almanach du commerce de Paris... 1808-1810-1812-1813.
Facteurs d'instruments de cuivre, Halary, rue Mazarine, 37.

Code des brevets d'invention, de perfectionnement et d'importation / par le Cher Blanc-St-Bonnet,...1823:
Asté dit HALARY. Paris. Perf. Divers instrumens à vent et à clefs.

Agenda musical (1835) de 1836:
FACTEURS D'INSTRUMENTS EN CUIVRE.
Halary (Antoine ), breveté d'Invention et de perfectionnement pour les trompettes à clés et
les ophicléides altos, basses et contre-basses; fait cors, trompettes, trombones, cornets,
trompettes, cors et cornets à pistons; fournisseur du Conservatoire de musique; fait et fournit tout ce qui concerne la musique militaire, rue Mazarine, 37.

Agenda musical (1835) de 1837:
INSTRUMENTS DE CUIVRE.
Halary (Antoine), breveté pour l'invention et le perfectionnement de ses instruments à clefs, rue Mazarine, 37.

Gallica Almanach bottin du commerce de paris 1842:
INSTRUMENTS EN CUIVRE.
Halary-Anloine, brev. fourn. du roi, brev. d'inv. et perfect, pour les instrumens à clefs; fourniss. du ministère de la guerre, du ministère de la marine, du Conservatoire, de l'Académie royale, de musique, du Gymnase musical et de l'École de cavalerie, r. Mazarine, 37, M. H. 1823, (H) 1827 et 1839.

Almanach musical. Éphémérides musicales, biographies des célébrités de la musique. [Par Moléri ["puis" Molé] et Oscar Comettant] 1854:
Parmi les noms justement appréciés des artistes, il faut citer celui de M. Halary :
c'est une ancienne maison, sans bruit, mais à effet. Il a exposé un système ou instru-
ment spécial pour la téléphonie; MM. Halary père et fils m'ont promis une explication
détaillée. J'attends. j'espère l'année prochaine pouvoir éclairer nos lecteurs à ce sujet.

Annuaire spécial des artistes musiciens par Mme J de B; Première année 1863:
INSTRUMENTS EN CUIVRE.
Halary (J.-A.), rue des Poitevins, 6.

Notice historique sur la manufacture d'instruments de musique de J. A. Halary, rue Poitevins 6, à Paris 1864.
J.A. Halary 1864:
Rue des Poitevins. 6, à Paris.

La maison Halary a été fondée en 1768.

Les travaux consciencieux auquels elle s'est constament livrée lui ont méritée la haute réputation dont elle jouit à juste titre, et le premier rang qu'elle occupe dans son industrie.

Les innovations et perfectionnements apportés successivement à tous les instruments en cuivre ont toujours été l'objet de rapports spéciaux et de nombreuses récompenses.

Les différents gouvernements qui se sont succédé en France ont honoré cette maison de témoignages non équivoques de sympathie et d'intérêt.

A l'exposition universelle de 1855, les instruments de la maison Halary ont étés particulièrement remarqués par leur élégance, leur perfection et leur forme nouvelle.

M. J. A. Halary qui dirige la maison depuis 1856, est membre honoraire de plusieurs sociétés artistiques et savantes, et l'un des lauréats les plus distingués du conservatoire impérial de musique.

Il n'est pas un seul instrument de cuivre dont il ne puisse vérifier, par la théorie et la pratique, les qualités aussi bien que les défauts.

M. Meifred, professeur au conservatoire impérial de musique, s'exprime ainsi, dans l'annuaire de la société des anciens élèves des arts et métiers (notice sur les instruments de musique):

"M. J. A. Halary, excellent musicien, facteur émérite, a emprunté aux sciences physiques et mathématiques toutes les connaissances qui intéressent sa fabrication, et cela dans la seule pensée d'élargir cette route du progrès dont son père a été le premier pionnier, et qu'il a tracé avec cette de patiente intelligence, ce zèle ardent et ce rare désintéressement que peut seul inspirer un amour sincère l'art."

TRAVAUX ET RECOMPENSES.

1816. Les instruments à clés, Bugles et Ophicléides, sont inventés par M. Halary, qui en construit dans tous les tons, depuis l'ophicléide contre-basse en fa jusqu'au petit bugle en la b.
1819. Brevet d'invention pour la famille complète des instruments à clés.
1819. Exposition au Louvre des instruments à clés.
1820. Les instruments à clés son présentés à l'institut.
-Rapport de la commission en leur faveur.
-Brevet de fournisseur de S. M. le roi Louis XVIII.

1821. Brevet de perfectionnement pour les ophicléides à 15 clés.
-Médaille de l'Athénée.
-Les musiques militaires se servent avec avantage des instruments à clés , et les adoptent.

1825. Application à tous les instruments de cuivre du mécanisme allemand, nommé pistons, apporté à M. Halary par Spontini.
-Invention du cornet à 3 pistons.

1826. Brevet de fournisseur de S. M. le roi Charles X.
1827. Exposition à Paris des nouveaux instruments à pistons. Médaille d'argent.
1828. Suppression du 3ème piston dans le mécanisme du cornet.
-Cornet à 2 pistons.
-Cor à 2 pistons, perfectionné; application aux pistons des coulisses mobiles (système de M. Meifred).
-Présenté au Conservatoire, il est examiné avec intérêt.
-Rapport spécial en sa faveur (signé: MM. Dauprat, Blangy, Mengal, Meifred).

1832. Le cornet à pistons, mis en vogue par MM. Dufrêne et forestier, est employé avec succès, comme instrument chantant, dans les orchestres et musiques militaires.
-Instruments à cylindre et à rotation, construits d'après le système autrichien perfectionné.

1835. Brevet d'invention d'un système de plaques mobiles rotatives avec mouvement rectiligne.
1838. Exposition à Valenciennes, médaille de bronze.
1839. Exposition à Paris, première médaille.
1840. Le système des pistons est avantageusement appliqué à tous les instruments de cuivre; abandon de la plupart des instruments à clés.
-Brevet de fournisseur de S. M. le roi Louis-Philippe 1er.

1842. Perfectionnement du piston Périnet; diminution de son volume; application de la perce droite (système appelé: piston court).
1846. Invention de la perce conique dans le mécanisme des pistons. Un nouveau cornet construit d'après ce principe, est adopté pour l'enseignement, au gymnase musical militaire. Cornet solo, changeant de ton par la coulisse d'accord.
1847. Invention du cor ascendant et descendant. Ce nouveau système double les ressources du cor à piston s ordinaires, par l'effet d'un 3ème piston, qui raccourcit l'instrument au lieu de l'allonger.
1848. Rapport du comité d'enseignement du Conservatoire de musique, qui adopte cet instrument pour les classes de l'école (signé: MM. Auber, Meyerbeer, Halévy, A. Adam, Meifred, E. Monnais, Balton).
-Invention de l'ophicléide à tringles, montées sur pivots, avec ressorts aiguilles.

1849. Invention d'un siphon, s'appliquant au bas du trombone, et servant à vider l'eau sans sortir la coulisse.
-Cor de cavalerie, ainsi nommé pour sa nouvelle forme, qui en facilite l'emploi dans les musiques de cavalerie.
-Contre-basse omnitonique, pouvant jouer dans tous les tons, au moyen d’un 4ème piston transpositeur à double coulisse, sans jamais avoir plus d’un accident à la clé.

1849. Rapport de la Commission, composée de professeurs du Gymnase musical militaire, présidée par M. Carafa (signé: MM. Carafa, J. Forestier, Dieppo, V. Caussinus, E. Dantonnet).
-Exposition à Paris. Médaille d’argent.

1851. Application du système ascendant à la trompette à cylindres, au baryton, à la basse à 4 et à la contre-basse.
-Rapport sur le système ascendant , dans l'Annuaire de la société des anciens élèves des Écoles des Arts et Métiers.
-Nouveaux bords doubles soudés (dits: bords à cheval), pour la solidité et la sonorité des pavillons d'instruments de cuivre.

1852. Invention du pavillon avec coude Horizontal à section parabolique, servant de mirroir augmentateur du son. Ce pavillon, recourbé à son extrémité supérieure, suivant une courbe mathématique, projette à volonté le son dans toutes les directions (il est, par conséquent, fixe ou mobile). Il s'applique avec avantage à tous les instruments à pistons.
-Brevet de fournisseur de S. M. l'empereur Napoléon III, ainsi motivé:"accordé pour sa moralité et la réputation qu'il s'est acquise, dans son industrie, par ses nombreux travaux."

1853. Nouveau trombone contre-basse à coulisse double. Cet instrument conserve la même tonalité, la même forme, les mêmes positions, la même notation que le trombone ténor ordinaire; de plus que celui- ci il possède toutes les notes graves.
1854. Nouveau mécanisme de cylindres à rotation avec mouvement rectiligne, appliqué au cornets, cors et contre-basses.
1854. Ressorts à spirales, inoxydables, évitant tout frottement et toute fatigue, à l'usage des ophicléides à tringles.
1855. Invention du clairon à signal acoustique, avec parabole et paraboloïde concave et convexe pour la projection du son. Cet instrument s'entend, avec une augmentation considérable de force, à une distance double des clairons d'infanterie. Il est créé spécialement à l'usage de la téléphonie maritime.
-Porte voix de toutes dimensions, de toutes formes (cylindrique, conique, elliptique), construits d'après le principe du clairon signal.
-Exposition universelle de Paris. Médaille de 1ère classe.

1856. Perfectionnement des clarinettes et flûtes en cuivre.
-Clarinette alto en cuivre; nouvelle perce; nouveau modèle.
-Application aux instruments à pistons, et particulièrement aux Cornets et Bugles, du système ascendant, adapté aux Cors dès 1847, et aux trompettes, Basses et Contre-basses, depuis 
 
1851.
-Cornets et Bugles à 4 pistons.
-Cornets à 5 pistons.

1858. Organisation des musiques réglementaires de la marine.
-Création de types d'instruments présentés au ministère de la marine, qui les ordonnance pour l'usage des musiques de bord.

1859. Application de la perce ovale au mécanisme des pistons. Cette innovation raccourcit beaucoup la course des pistons sans en altérer la qualité, et facilite considérablement l'exécution.
1860. Les instruments à pistons subissent, dans leurs proportions et leur mécanisme, de notables améliorations. Ampleur de son, justesse, sont les résultat obtenus par ce nouveau travail.
1861. Outillage de précision entièrement nouveau pour la fabrication exacte des instruments construits d'après ces proportions.
1862. Application aux instruments perfectionnés, de la forme ministérielle, obligatoire pour les musiciens de l'armée, par décret du 26 mars 1860. Ce modèle réglementaire est revêtu du poinçon de la Commission de vérification.

Licence de M. Ad. Sax pour la fabrication des Saxhorns et Saxotrombas.

Le spectateur militaire du 1 septembre 1868 :
...M. Halary, facteur d'instruments, chef d'une maison fondée depuis plus d'un demi siècle, laquelle execute sur commande , non à la commission, est fournisseur breveté de sa majesté, et puis 1 er prix du conservatoire de musique, artiste de l'académie impériale de musique, etc, etc...
Note: "depuis plus d'un demi siècle".

De la Gymnastique pulmonaire contre la phthisie : influence bienfaisante de la déclamation, du chant et du jeu des instruments à vent ou bien des inhalations forcées ; effets désastreux du mutisme et du silence sur les organes respiratoires, par le Dr V. Burq,...date d'édition 1875.
L'un de ces honorables Facteurs, M. Halary, qui est aussi un artiste des plus forts sur le piston, nous a transmis, par écrit, des réflexions dont voici quelques extraits :
« Je regarde le jeu des instruments à vent comme un exercice gymnastique très salutaire aux poumons. La durée de l'étude doit être seulement proportionnée à la force physique individuelle, bien que plusieurs de mes collègues, attachés aux théâtres de l'Opéra, des Italiens et de l'Opéra-Comique, aient prouvé depuis longtemps que la fatigue, souvent très grande de ces différents services, semble parfois supportée beaucoup mieux par ceux dont la constitution paraît relativement faible et chétive.»
« L'émission du son est une chose excessivement sérieuse, mais trop souvent, — hélas ! — négligée par le professeur.»
« Dans le jeu des instruments en cuivre avec embouchure, la lèvre représente l'anche du tuyau d'orgue : le gosier n'a pour mission que de la soutenir et de laisser passer plus ou moins d'air, selon l'acuité, la gravité ou l'intensité du son. »
« L'instrumentiste doit éviter toujours avec soin de souffler au point de se fatiguer la poitrine. Lorsque la fatigue arrive, si c'est seulement parce que les muscles des joues ou des lèvres refusent leur service, c'est fort bien et signe que l'on aura bien étudié ; dans le cas où ce serait la poitrine qui se trouverait oppressée, signe contraire. »
« Chaque genre d'instrument cause une lassitude qui lui est propre. Les instruments du médium sont ceux qui occasionnent le moins de fatigue, parce qu'ils demandent moins de pression des lèvres, et moitié moins d'efforts du côté des poumons que les instruments aigus ou graves qui, en outre, impressionnent parfois très désagréablement le cerveau et tout le système nerveux. »
« Paris, 25 juillet 1857. »

Album de l'exposition universelle dédié à S. A. I. le prince Napoléon. Tome 3 / par M. le baron L. Brisse,...Auteur : Brisse, Léon (1813-1876).
HALARY Fils à Paris ( France). Ses trompettes avaient un joli son, mais manquaient de justesse dans le bas. Ses bugles de tous diapasons étaient excellents. It exposait une innovation sans application dans la musique actuelle, un trombone à double coulisse descendant jusqu'au contre-fa.

Dictionnaire universel des connaissances humaines.... Tome 6 / sous la direction de B. Lunel,...Date d'édition : 1857-1859:
OPHICLEIDE (musique) [du grec ophis, serpent, et kléis, kléidos, clef]. — Instrument à vent en cuivre qui se joue avec une embouchure ouverte ou bocal. L'ophicléide ténor "est le plus usité; l'ophicléide basse ou monstre atteint presque quatre mètres de longueur. L'étendue de ces divers instruments est à peu près celle des voix auxquelles ils correspondent.. Les morceaux se notent le plus ordinairement sur la clef de fa ou d'ut pour l'ophicléide basse, et sur les clefs de fa, d'ut ou de sol pour les autres.
Cet instrument est d'origine hanovrienne et n'est guère connu en France que depuis 1820 : on le-doit aux facteurs Labbaye et Halary; il a été récemment perfectionné par Sax.

Constant Pierre 1895 : deux extraits...
"C'est à l'année 1768, que l'on fait remonter l'origine de la maison Halary, mais on ne peut dire exactement quel en a été le fondateur, il est question d'un nommé Engoulevent qui aurait cédé en 1804 à Jean Hilaire Asté dit, par corruption, Halary, natif d'Agen et venu à Paris vers 1796. Nous n'avons rencontré nulle part le nom d'Engoulevent, peut-être a-t'on confondu avec Amboulevart..."

"En 1825, Jean Louis Antoine né à Paris le 14 janvier 1788, qui avait quitté l'atelier de Courtois pour entrer chez Halary..."

Notes : Nous savons que Jean Hilaire Asté était artiste, domicilié sur Bordeaux lors de son mariage en 1798. Sa venue sur Paris n'est pas mentionnée sur son mariage. L'adresse la plus ancienne trouvée pour Halary, est le 37 de la rue Mazarine, en 1808, cette enseigne, apparaît dans l'almanach du commerce de Paris à la référence facteur d'instruments de musique en cuivre. 
Cette adresse est la même que Louis Nicolas Courtois. L'adresse de Louis Nicolas au 1699 (almanach du commerce de 1805) rue Mazarine prend pour numéro le 37 ( almanach du commerce de 1806) et il y décède en 1810, âgé de 67 ans. 
Marié à Romaine Nicolle Playon. Décédée le 15 juin 1810 au 37 rue Mazarine, née à la Ferté Gaucher (Seine et Marne), déclarant : Jean Louis Corret, employé, âgé de 24 ans gendre de la défunte demeurant 37 rue Mazarine et Antoine Laurent Courtois, âgé de 35 ans, rue des Prouvaires, n°35, neveu de la défunte...

Vu sur Philarmonie de Paris, musée de la musique :
Paris - vers 1789-après 1809 - La dénomination "Courtois - Louis Nicolas Courtois" renvoie à la période d'activité de Louis Nicolas Courtois ( Villenauxe-la-Grande, vers1744 - après 1809) - 1700 rue Mazarine, 10e arrondissement de Paris (l'actuel 6e arrondissement (1792). 1541 rue Mazarine (1798). 1699 rue Mazarine (vers 1802), qui devient avec le décret du 4 février 1805 le 37 rue Mazarine.

Note : «Villenauxe-la-Grande, vers1744 - après 1809 » Louis Nicolas Courtois né le 21 octobre 1742 à Villenauxe et décédé le 7 mars 1810 à Paris.
Louis Nicolas Courtois était domicilié rue Mazarine en 1785 à la naissance de sa fille. Source, archives de Paris.

Note : « Jean Louis Corret, employé, âgé de 24 ans gendre de la défunte ». Archives de Paris.

Acte de naissance de Lucie Isaure Corret : L'an 1821, le trentième jour du mois de janvier...est comparu Jean Louis Corret, employé, âgé de 34 ans, demeurant à Paris, rue des fossés Saint Germain...n°17...de lui déclarant et de Marie Louise Romaine Courtois son épouse mariés à Paris au dixième arrondissement en 1810...en présence de...Jean Hilaire Asté, facteur d'instruments, âgé de 53 ans...demeurant rue Mazarine, n°37...

Lucie Isaure Corret décédée le 20 juin 1843 rue de l'Odéon n°98...

Marie Louis Romaine Courtois décédée le 11 avril 1857 en son domicile, rue de l'Odéon n°22, veuve de Jean Louis Corret...

Sur le brevet de 1920, Jean Hilaire Asté est professeur de musique et facteur d'instruments.

Jean Hilaire Asté:
Né le 10 février 1767 - Agen, 47001, Lot-et-Garonne, FRANCE
Décédé le 10 mars 1841 - Agen, 47001, Lot-et-Garonne, FRANCE, à l'âge de 74 ans
Marié le 15 septembre 1798, Bordeaux, Gironde, FRANCE, avec Marie LAFFE.
Marie Laffé décédée le 28 novembre 1815, 37 rue Mazarine, âgée de 42 ans.

Inventaire après décès : France archives, minutes du notaire Vincent Dunays

Marié en 1820 avec Pétronille LEPAGE 1780- (Marie Adélaïde Pétronille Lepage).

Vu sur archives-Testament olographe :
En date du 27 février 1810- Testament- Delle Marie Adélaïde Pétronille Lepage, marchande mercière, demeurant à Paris, rue Mazarine n°37 dix ardt...

Vu sur Journal du palais :
14 vendémiaire an 9 : Renonciation de Marie Adélaïde Pétronille Lepage, demeurante à Paris, rue Mazarine, n°1699 aux successions de Jean Pierre Lepage et de Marie-Louise Grélet, ses père et mère.

Jean Hilaire a adopté Halarine, sa petite nièce , fille de Laurée ASTÉ. Née le 28 mai 1824 - Rue des Juifs - Agen, 47 et fille de « Laurée » Jean Baptiste Asté, chaudronnier et aubergiste.

Acte de mariage de Bordeaux le 29 fructidor an VI et le 15 septembre 1798 : Bordeaux sud acte 296.
...Jean Hilaire Asté âgé de 31 ans...artiste, demeurant à Bordeaux, rue du quay de Royan n°286...

Note : aucune mention Halary sur acte, ni pour Jean Hilaire ni pour Jean Asté, son père, poellier...

Inpi : 
extrait de la notice du brevet de ASTE dit HALARY Jean-Hilaire... professeur de musique et facteur d'instruments métalliques à vent...déposé le 23/12/1820...Les instruments brevetés ont été présentés à l'Académie royale des Beaux-Arts le 05.04.1817 (procès-verbal du 19.07.1819)...brevet cédé le 21.11.1825 à ANTOINE à Paris (37, rue Mazarine, Seine)...

Note : en 1825 Asté était âgé de 58 ans. Lui et à sa deuxième épouse, possédaient un bien au n°37 de la rue Mazarine. Début 1810, Jean-Hilaire Asté, Marie Laffé, son épouse, Marie Lepage, sa future épouse et Louis Nicolas Courtois ont pour adresse le n°37.

Le 37 rue Mazarine, est un immeuble regroupant 18 logements s'élèvant sur 5 étages, 2 locaux d'activité (180 m2).

Recueil de la société polytechnique : ou recueil industriel... 1826.
ANTOINE (Jean Louis, facteur d'instrumens en cuivre, à Paris, rue Mazarine, n°37, cessionnaire, par acte du 21 novembre 1925, du sieur Asté dit Halary, rue Mazarine, n°37, de tous ses droits au brevet, de dix ans, qu'il a pris, le 24 mars 1821, pour des procédés de fabrication d'une trompette à clef, susceptible de rendre des sons jusqu'alors étrangers à cet instrument.

Jean Louis ANTOINE.
Agé de 52 ans en 1842, né circa 1790. Le 14 janvier 1789, selon son acte de décès.

Vu sur la revue internationale de musique française de 1984 :
Jean Hilaire Asté. Natif d'Agen et venu à Paris vers 1796 , il reprit un commerce en 1804...

Note : en 1798 lors de son mariage, il demeure à Bordeaux. Halary exerce au 37, rue Mazarine en 1808.

Antoine Jean Louis 1788-1861, aurait travaillé chez Courtois...

Note: lequel, Louis Nicolas ou Antoine Laurent fils ?

Archives du Maine et Loire, ville de Saumur :
...16 mai 1861...est décédé au domicile de Thomas Bruck, chef de musique de l'école impériale de cavalerie, en cette ville, rue d'Orléans, 69, son gendre, M. Jean Louis Antoine dit Halary, propriétaire, né à Paris...le 14 janvier 1789, fils de M. Jean Antoine dit Halary...

Décès de Suzanne Marie Louise Mélanie le 19 juin 1861 même maison...née à Versailles...

Note : soit une erreur, soit le pseudo Halary proviendrait de Jean Antoine. La fille de Jean Louis Antoine est aussi dite Halary.

Geneviève Cécile Constance ANTOINE dit Halary.
Née le 15 janvier 1825 à Paris.
Mariée le 5 février 1842 avec Thomas Brück. 10 è ardt ancien. Extraits de cet acte : 
...trompette major et premier instructeur de musique à l'école royale de cavalerie...et de Geneviève Cécile Constance Antoine, âgée de 17 ans, sans profession, ...rue Mazarine n°37...fille mineure de M. Jean Louis Antoine, facteur d'instruments de musique, âgé de 52 ans...en présence de M. Emmanuel Charlemagne Rogez, fabricant de pianos, âgé de 44 ans, demeurant à Paris, rue de Seine, n°32...de M. Edme Marie Musard, facteur d'instruments, âgé de 24 ans, demeurant à Paris, rue Mazarine n°37, cousin germain de l'épouse.

Note : Edme Marie Musard marié le 7 octobre 1843 à Paris facteur d'instruments, demeurant rue Mazarine, 37, fils de Philippe Musard et Charlotte Louise Susanne son épouse, décédée..

Vu dans The Commissioners of patent's journal du 1 bevrier 1859 : 
Edme Marie Musard, of 47, Rue aux Surs, Paris, for " A system of brass instruments." —Dated 22nd November, 1858.

Jules Léon ANTOINE dit Halary.
Né le 1er mai 1827 - Paris.
Artiste de l'orchestre du Théâtre National de l'Opéra.

ANTOINE Jules Léon facteur d'instruments de musique fils de Jean Louis ANTOINE et de Marie Louise Mélanie SUZANNE, son épouse demeurant rue Mazarine, 37...

Marié le 6 novembre 1851 à Paris 10 ème ardt avec DAVID Mathilde Ambroisine, artiste demeurant rue Mazarine, 37...

Décédé à Paris 7 ème ardt le 8 juin 1902...en son domicile, rue de Babylone, 15 sans profession...

Aimée Caroline ANTOINE dit Halary.
Editeur d'estampes, lors de son mariage le 16 octobre 1872 dans le 6 ème ardt, demeurant 6 rue des Poitevins, née à Paris sur le 10 ème ardt le 21 juin 1834, veuve de Jean Jacques Lucien Champagne fille majeure de Jean Louis Antoine dit Halary et de Marie Louise Mélanie Suzanne son épouse, décédés...

Mariée à Jean Jacques Lucien Champagne le 20 mars 1855 et domiciliée rue Mazarine n°33...

Jean Louis Jules ANTOINE dit Halary.
Né le 28 janvier 1865 dans le 6 è ardt. Rue des Poitevins, 6 et père, luthier. Rien en marge.

Marié le 23 juillet 1895, Paris 6ème, avec Camilla de KOENIG 1864, artiste lyrique, domicilié à Paris, rue du Bac, 98, fils majeur de Jules Léon ANTOINE dit Halary...

Nicolas Paul Belorgey.
Né le 16 février 1803 - Paris, 75010, Paris, Île-de-France, FRANCE
Décédé le 7 août 1873 - Paris, 75010, Paris, Île-de-France, FRANCE, à l'âge de 70 ans
Mécanicien

Décès :Mécanicien 70 ans N°26 rue de Saintonge Veuf de Marie Sifrette.
Mort à l'Hôpital Bichat

Gallica Almanach bottin du commerce de paris 1842:
Belorgey aîné, fact. de clefs d'inst. de musique, fab. tout ce qui a rapport aux garnitures intérieures et extérieures des instruments; tire toute espèce de tubes à l'usage des facteurs, fab. aussi les embouchures, r. du Petit-Carreau, 32.

Source Inpi:
1BA11308- Brevet d'invention de 5 ans- Perfectionnements dans les instruments à vent- HALARY Antoine/BELORGEY Nicolas-Paul dit BELORGEY aîné- Paris, r. du Petit-Carreau, 32 (Seine)- Facteur d'instruments/mécanicien- Date de dépôt 09.07.1843-

Date de délivrance 21.10.1843.

1BB6428- Brevet d'invention de 15 ans- Genre de piston à cylindre, à moteur vertical, pour les instruments de musique en cuivre- 3 additions- BELORGEY- Paris (32, rue du Petit-Carreau, Seine)- Date de dépôt 14.10.1847- Date de délivrance 25.11.1847.

Frédéric Ernest Williams:

Le Droit (jugement du 13 mars 1872).
Du Sieur WILLIAMS dit PIERRET (Frédéric Ernest), fabricant d'instruments de musique, demeurant à Paris, rue des Poitevins, 6, ayant fait le commerce sous le nom de HALARY.
Nomme M. Jousset, juge commissaire, et M. Beaugé, avenue Victoria, 24, syndic provisoire.

Le Droit du 8 septembre 1872 :
Homologation de concordat avec qualification de faillite.

Acte de naissance de Marcel Frédéric Charles WILLIAMS dans le 6ème ardt :
Du 29 janvier 1870...né le 26 de ce mois...rue des poitevins, 6, fils de Frédéric Ernest Williams, fabricant d'instruments de musique, âgé de 23 ans et de Hélène Marie Stéphanie Michel âgée de 22 ans...en présence de Pierre François Mathieu de Borrét, professeur de musique, âgé de 52 ans, demeurant rue Cujat, 18...

Note : mariage le 10 juin 1869 dans le 8 ème.

mardi 21 février 2023

 

Louis-Paris

Source Dictionnaire des poinçons d'or 
et d'argent. René Pierre, mes 
remerciements


Je tiens à signaler la sortie du livre de René Pierre, Dictionnaire des poinçons d'or et d'argent.

Relevés sur les instruments de musique à vent français et belges du XIXe au XXe.

Le contenu est orienté sur le monde des collectionneurs, il est abondement référencé et illustré de magnifique photos d'instruments de qualité.

C'est une édition spéciale du Larigot, publication de l'A.c.i.m.v. conçue avec la collaboration de Guy Laurent, François Camboulive et Peter Spohr, la rédaction et photographies sont de René Pierre.


L'objet de mon article concernerait une recherche sur une référence située à la Page 106.
J. Louis à Paris, actif vers 1825.
« On ne sait rien encore de ce facteur ou marchand parisien. La présence du poinçon de Claude Guignot (1821-1826) sur les clés d'une flûte permet de situer l'activité de J. Louis vers 1825. »

Je n'ai pas la réponse, la recherche ne propose pas d'adresse, pas de prénom, une simple initiale, J.,
et un nom, Louis.

J'ai parcouru trois approches, une avant, une deuxième après la date de 1825 et une troisième qui correspondrait à cette période sans aucune affirmation de ma part.

1)La première est celle d'un marchand que je n'ai pas identifié, mais dont l'exercice ne dépasse pas 1817.

Almanach du commerce de Paris :
1798 Marchands de musique. Louis, quai de la Mégisserie, n°20.
1802,1805 Marchands de musique. Louis, rue du Roule 290.
1806,1807 Marchands de musique. Louis, rue du Roule 16.

Almanach de 25,000 adresses de Paris: contenant les noms ...
1816- 1817-Louis, march. de musique. Louis, rue du Roule, 16.

2)La deuxième concerne Louis et Cie (1832-1838).

Agenda musical : contenant les noms et demeures de tous les artistes et commerçans en musique / par Planque,... 1836.
Louis el Compagnie; on ne trouve dans leur magasin que des instruments bien confectionnés et vendus à garantie, r. de la Ferme-des-Mathurins, 3.

La France du 29 août 1936 :
...Une méthode d'ophicléide alto et basse, dédiée à Auber, est en vente chez Louis et Münsch, rue de la Ferme des Mathurins, 3...

Vu dans éclat de bois :
LOUIS Christian.
Marchand de musique et d'instruments, associé
Demeurant rue du faubourg Saint Honoré
Cité le 21/06/1836, dans un acte sous seing privé comportant société entre ledit et NAGEL Jean Richard, artiste mécanicien (référencé) rue Neuve des Mathurins, n° 62, lesquels se sont associés dans une société pour le commerce de marchands de musique et d'instruments, dont le siège est rue de la Ferme des Mathurins, n° 3, sous la raison Louis NAGEL, mais qui commence sous la dénomination LOUIS et MUNCHS

LOUIS Louis Chrétien.
Marchand de musique puis aussi d'instruments, associé
Demeurant rue du faubourg Saint Honoré, n° 9
le 30/01/1832, dans un acte sous seing privé, comportant association entre ledit et MUNCHS Conrad, autre marchand de musique (référencé), rue Saint Honoré, n° 382 sous la raison LOUIS et MUNCHS, à partir du 01/01/1832, lesquels se sont associés dans une société.

Jean Louis Conrad Munchs né en 1820 et décédé en 1844.

Manuel complet de musique vocale et instrumentale, ou Encyclopédie musicale. Partie 3,Tome 1 / par A.-É. Choron,... et J. Adrien de Lafage,... 1836-1838
Voici la liste alphabétique des principaux facteurs d'instruments de cuivre de la capitale : Louis et Comp., rue de la Ferme-des-Mathurins, 3. —

Agenda musical : contenant les noms et demeures de tous les artistes et commerçans en musique / par Planque,... 1837 :
Nagel, cor à l'Opéra-Comique, faubourg Saint-Honoré, 9, et rue de la Ferme-des-Mathurins, 3.

Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers.
1838: Louis-Munchs et comp., éditeurs de musique, Ferme-des-Mathurins, 3.
1839 : Munchs, Ferme-des-Mathurins, 3.

Acte de naissance de Louis Christien Louis le 16 septembre 1791 à Brest:
mairie de Courbevoye, extrait des registres de naissance de la ville de Brest...
Le 16 septembre 1791 Christien Louis Loüïs fils légitime de Christien Louis, Maître de musique au régiment de Perche et de marie Thelot son épouse...Signé Louis chef de musique 1 er régiment de la garde royale (Infanterie)...

Mairie de Courbevoye Nanterre arrondissement de saint Denis...lors du mariage contracté entre le dit sieur Loüïs avec Delle Adèle Esthere Talot...le 28 juillet dernier (1817)...

Chevalier de la légion d'honneur en date du 5 avril 1815. Maître de musique au 1 er régiment de la garde royale.

Notes: né le 16 septembre 1791 - Brest (29 - Finistère).
Décédé le 24 juin 1865, à l'âge de 73 ans
Maître de musique au régiment d'infanterie de la Garde impériale puis royale.

3)La troisième recherche concerne les antécédents de la maison Bressler, facteurs de pianos qui n'avaient pas été identifiés ainsi qu'une approche sur l' estampille en tête d'article.

Acte de mariage du 1 er ardt ancien de Paris :
Du 21 septembre 1816...acte de mariage du Sieur Antoine Jean Louis Louis né sur la paroisse Saint Eustache à Paris le 3 janvier 1789, facteur de pianos, demeurant marché Daguerre au n°14...fils majeur de Louis Louis et de Marie Charlotte Defon son épouse absente et de Félicité Louise Garreau née à Paris le 15 Messidor an 5 (le 3 juillet 1797)...en présence des Sieurs François Joseph Bressler fabricant de forte piano, âgé de 50 ans, demeurant rue de la Paix n°26...

Notes : pour Bressler François Joseph, vu sur eclat de bois- Il est né le 28/04/1766 à Paris Ier (impossible de consulter en ligne, les naissances de Paris et d'Ammerschwihr pour cette date mais il est précisé sur son acte de décès qu'il serait né à Ammerschwihr Haut Rhin)-Demeurant rue de la Paix, n° 21 ou 24- Cité en 1836, comme étant retranché de la liste des électeurs, car passé au IIe arrondissement –Il existe deux François Joseph, un oncle et son neveu, l'un né en 1766 et l'autre en 1803, le neveu se déplacerait sur Nantes circa 1836.

Vu sur almanach du commerce de Paris de 1832 : Bressler (Louis), et harpes, rue de la Paix, 24. Je n'ai pas trouvé l'origine du prénom de Bressler Louis, je supposerais qu'une confusion existait entre lui et son neveu quant aux prénoms similaires, éventuellement un troisième prénom pour son activité professionnelle.

Antoine Jean Louis Louis est né sur la paroisse de Saint Eustache, à Paris dans le 1 er ardt. Cet arrondissement concerne Bressler François Joseph également en 1766.

La reconstitution de son acte de naissance fut demandée le 29 janvier 1896 par le conservatoire de musique, baptisé le 4, Antoine Jean Louis, né d'hier, fils de Louis Louis, bourgeois de Paris et de Marie Charlotte Defon son épouse demeurant rue Dufour, parrain, Jean Louis Rousseau, la marraine, épouse, Jeanne Dupont...

François Joseph Bressler (père) artiste musicien est né en 1803 le 12 décembre à Ammerschwihr (haut Rhin), de père Jean Martin, marié à Paris le 25 février 1830 et lors de ce mariage eut pour témoins, François Joseph Bressler, âgé de 64 ans, propriétaire, demeurant rue du Cadran n°43, oncle de l'époux, Antoine Jean Louis, âgé de 40 ans, fabricant d'instrument et harpes (? illisible) de musique, demeurant à Paris, rue de la Paix n°24, cousin de l'époux...

Note : François Joseph (oncle) est propriétaire en 1830, Antoine Jean Louis (le fils de son épouse) est facteur au 24 rue de la Paix.

François Joseph Bressler (père) est né le 12 décembre 1803 à Ammerschwihr (haut Rhin) et décédé le 26 janvier 1889 à Nantes. Fondateur du conservatoire de Nantes eut deux fils dont Napoléon. Professeur de musique et musicien, 1 er prix de Paris en 1823 piano...

Pour les adresses de François Joseph Bressler (oncle) et Antoine Jean Louis (cousin par alliance de père), ainsi que pour François Joseph Bressler (père), voici la liste tirée du travail de Lieverbeeck et présente sur son magnifique site.

349, rue Bethisy, 1er ardt, de 1798 à 1801.
155, rue Saint-Avoye, ardt 4, de 1802 à 1805.
47, rue Sainte-Avoie, ardt 4, de 1806 à 1809.
Boulevard Poissonnière, ardt 9, en 1808.
26, rue Grange-Batelière, ardt 9, 1809 à 1812.
Fabrique : 15, boulevard des Capucines, ardt 9, de 1826 à 1829.
2, boulevard des Italiens, près la rue Grange-Batelière, ardt 2, de 1810 à 1817.
24, rue de la Paix, ardt 2, de 1817 à 1836.

Napoléon Edouard Bressler :
Né le 20 août 1832 Batignolles - Paris 75017
Décédé le 3 novembre 1896 - Nantes (44), à l'âge de 64 ans
Facteur de pianos.

Vu sur éclat de bois : (Stussi Jean Marc source).
Deviendra facteur de pianos sans doute à Paris. Il prendra la suite des magasins de son père François Joseph (référencé) place de la Monnaie, n° 15( à Nantes )et créera une manufacture de pianos (1864). A demeuré : rue Franklin (1878) , rue du Chapeau Rouge (1879). Des enfants sont nés de cette union : un enfant mort-né (1878) , Lucie (1879) , Edouard Joseph (1881).

Note : Bressler fils.

Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits, inventions, etc. : ouvrage utile à toutes les classes de la société- 1826-
BRESSLER, ( Louis), rue de la Paix, R. 24.
On trouve à cette adresse, des harpes et pianos de sa fabrique située boulevard des Capucines n°. 15, ainsi que toutes sortes d'instrumens. Il tient aussi magasin de musique.

Hypothèques de la ville de Paris:
Répertoire des formalités hypothécaires-Louis (Louise Félicité Garreau) femme de Antoine Jean facteur d'instruments demeurant à Paris,  rue de la Paix n°24- le 23 juin 1926, vente maison Cul de sac de la Draperie n°4...


En marge de l'article de Lieverbeeck sur Bressler:
Remarque : Ces données indiquent que le magasin de musique BRESSLER a été créé par François Joseph BRESSLER. Son fils a continué l’affaire mais a en outre créé une manufacture ou atelier de pianos avant 1858. Napoléon Edouard BRESSLER n’a pu suivre sa formation chez BRESSLER (Louis ?) de Paris, car ce dernier semble avoir arrêté son activité autour de 1835. Les relations entre cette famille parisienne BRESSLER établie à Paris peu avant 1800 et la famille de François Joseph BRESSLER, originaire d’Ammerschwihr (près de Colmar) où était établie l’importante manufacture d’orgues Rinckenbach, ne sont pas connues. Entre 1830 et 1860, il y avait apparemment deux familles BRESSLER à Paris. Cependant, les archives d’état civil numérisées de Paris antérieures à 1860 (état civil par liste alphabétiques reconstituées), ne mentionnent malheureusement aucune filiation." J. M. Stussi, communication personnelle.

Note: en accord, les adresses répertoriées à partir de 1798, indiqueraient une longévité impressionnante pour quelqu'un décédé en 1889. François Joseph (oncle) était propriétaire en 1830 (acte de mariage de François Joseph père) et le 24 rue de la Paix était le domicile de Antoine Jean Louis Louis à cette époque. Avec la publication en ligne des actes correspondants, la consultation est désormais possible, c'est la source principale des données de l'état civil de cet article.

Mimo internationale : musée de la musique: Bressler (17..-après 1822):
piano carré Bressler Rue de la Paix pres les Boulevard N°24 de 1817.
Note: pas de prénom, pas de date de naissance, pas de date de décès. 

Acte de décès de Antoine Jean Louis Louis dans le 3 è:
Du 12 juillet 1860, acte de décès de Antoine Jean Louis Louis, brunisseur, décédé le 11 de ce mois...en son domicile, rue Chapon, 6, âgé de 71 ans et demi, né à Paris, marié avec (nom et prénom ignorés) fils de Louis Louis et de Marie Charlotte Defon, tous deux décédés...par les sieurs Jean Louis Barbare, vernisseur, âgé de 56 ans, rue de la Mare n°61, et Eugène Jacques Govin, gainier, âgé de 35 ans, rue Chapon, 6...

Pour la filiation de Bressler et de Louis :
Mariage de Bressler François Joseph et Desfonts Marie Charlotte le 12 brumaire an 4 dans le 4 è ardt, prénom du père, Nicolas Alexis et prénom de la mère, Marie Julie Lefèvre...
Note, prénom du père de François Joseph, Bernard et mère, Schiale Marie Jeanne.

Autres et source eclat de bois :
1) en 1836, François Joseph Bressler dans la liste des électeurs censitaires et jurés, Il est né le 28/04/1766 et soumis à une imposition de 262 et à une patente de (en blanc) à Paris 2è...

2) BRESSLER François Joseph-Facteur d'instruments de musique-Demeurant rue de la Paix, n° 24.

François Joseph Bressler est décédé le 30 janvier 1844 à Montgéron (91). A la requête de Jean Martin BRESSLER, demeurant à Ammerschwyr (68). Mention dans le répertoire du notaire coté...

Acte de décès : du trente janvier 1844...François Joseph Bressler, propriétaire, âgé de 77 ans et 10 mois...veuf de Marie Charlotte Desfond...

Il existe un inventaire après décès que je n'ai pas consulté:
https://francearchives.gouv.fr/fr/facomponent/6f9b9448a96b25c751126f3c1ec487c40ead3355

François Joseph BRESSLER (né le 28/04/1766 à Ammerschwihr et décédé le 30 janvier 1844 à Montgéron). Sous toutes réserves, de prénom commercial, Louis.

Pour l'estampille, je vous indiquais au début que le manque d'éléments dans cette approche ne donnerait aucune affirmation de ma part.

vendredi 10 février 2023

 Gervex


Photo Alain, cet écusson est rapporté sur ce corps de soprano
 Lyrist pour cacher une autre estampille de La Maison du Jazz.


Alexandre Gervex.
Marié le 3 septembre 1817 avec Marguerite Eléonore Fouchy, fils de Nicolas Gervex et Nicolarde Rosset et domicilié au 18 rue du Mail.

1817, 2 septembre. Mariage d'Alexandre Gervex, sous-facteur aux messageries, 10, rue du Sentier, avec Éléonore Marguerite Fouchy, 2, rue de Vendôme.


Né le 17 juillet 1795 - Saint-Gervais, 74236, Haute-Savoie, Rhône-Alpes, France
Décédé le 2 juillet 1823 - Saint-Gervais, 74236, Haute-Savoie, Rhône-Alpes, France, à l'âge de 27 ans. Facteur aux messageries.

Alexandre Auguste Gervex.

Alexandre Auguste Gervex né vers novembre 1818
Décédé le 20 juin 1868 - PARIS 18 ardt, à l'âge d'environ 49 ans et 7 mois.
Marié avec Agathe Julienne Bouvet.

Extrait d'acte de décès :
Ebéniste, fils d'Alexandre Gervex et de Marguerite Eléonore Fouchy...
sur la déclaration de Frédéric Albert Gervex, menuisier, âgé de 21 ans , même maison que le décédé, fils de Jean Marie Thibault, facteur de pianos, âgé de 47 ans, rue du Château d'Eau, 34...

Gervex Félix Nicolas.
Né le 22 octobre 1819 (selon archives reconstituées de Paris, reconstitution demandée le 15 avril 1873).
Né le 23 novembre 1819 (selon acte de décès de Bussières) - Paris
Facteur de pianos.
Marié le 22 mai 1845, Paris, avec Joséphine Peltier (1823-1896 à Bussières).
1845, le 22 mai : domicilié au 11 rue de l'Echiquier, marié à Notre Dame des Victoires.
1852 : réside rue Antoinette 18 à Montmartre (Paris).
1893 : réside 62 rue de Rome à Paris.
Décédé le 22 août 1901 - Bussières les Belmont (Haute Marne), à l'âge de 82 ans.

Extrait d'acte reconstitué de naissance :
...est comparu le Sr Alexandre Gervex, facteur aux messageries, âgé de 24 ans demeurant à Paris, rue Montmartre Cul de sac St Pierre n°2...fils de lui et de Marguerite Eléonore Fouchy son épouse...

Gervex Félix.
Né le 13 mars 1848 – Paris.
Marié le 11 avril 1874 à Paris 18 ème avec Bertin Mélanie Geneviève Eugénie
Décédé le 14 février 1900 - Menton, 06083, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, à l'âge de 51 ans
Facteur de pianos.

Enfants :

-10 janvier 1875 Jeanne Reine. Née rue des Poissonniers, 23...Témoins Félix Nicolas Gervex, 55 ans, facteur de pianos, même maison...Jean Marie Duret, facteur de pianos, 30 ans, rue du Fbg St Martin, 54...Mariée à Levallois Perret le 3 mai 1900 à Darfeuille Maurice Pierre Léon...

-2 janvier 1878 Henriette Claire. Née rue des Poissonniers, 23...Témoins Félix Nicolas Gervex, 58 ans, facteur de pianos, rue des Poissonniers, 20...Mariée Paris 9 ème le 20 octobre 1919 avec Charles Blitz...Décédée à Paris 16 è le 16 octobre 1959.

-27 juillet 1879 Madeleine Félicie. Née 2 avenue Emilie - Montmorency, 95428, Val d'Oise. Décédée le 2 octobre 1963 - 1 rue Pierre Larousse – Paris-XIVème. Artiste peintre. Mariée le 5 septembre 1909, Aigle, 1860, VD, Suisse, avec Amy Lucien Raoul EMERY.

-29 mai 1882 Berthe Agnès. Née rue des Poissonniers, 23...Fille de Félix Louis Gervex...Témoins Gustave Morin, 34 ans, facteur de pianos rue Ordener, 30...

-2 octobre 1889 Lucile Berthe. Née rue des Poissonniers, 23...Fille de Félix Gervex...Témoins Gustave Morin, 36 ans, ouvrier en pianos rue Ordener, 30...Charles Lebreton, 58 ans, facteur de pianos, rue Marcadet, 46.

-25 janvier 1888 Suzanne Jeanne. Née rue des Poissonniers, 23...Témoins Félix Nicolas Gervex, 69 ans, facteur de pianos, rue des Poissonniers, 29 et Jean Joly, âgé de 25 ans, facteur de pianos, rue Polonceau, 19...Mariée à Paris 9è le 3 octobre 1922 avec Jean Lacombe...décédée à Paris 10 è le 26 novembre 1956...

-8 novembre 1890 Marguerite Augustine Beatrix. Née rue des Poissonniers, 23...Témoins Georges Chausson, âgé de 32 ans, ouvrier en pianos, rue de Suez, 19, et de Charles Mouillon, âgé de 32 ans, facteur de pianos, 51 rue Doudeauville...Mariée le 28 janvier 1913 à Paris 9è avec Jean Paul Gabriel Mottier...

-29 novembre 1893 Geneviève Madeleine, Née rue des Poissonniers, 23...Fille de Félix Louis Gervex...Témoins Félix Gervex, âgé de 74 ans, sans profession, domicilié même maison, et de Charles Mouillon, âgé de 36 ans, fabricant de pianos, 51 rue Doudeauville.
Mariée à Paris 9è le 6 mars 1923 avec Robert Daniel Bovard, décédée à Paris 10, le 23 novembre 1967.
Séparations de biens le 13 décembre 1926 entre Bovard (Robert Daniel) 2, av. Trudaine et sa femme née Gervex.

Bertin Mélanie Geneviève Eugénie fabricante de pianos en 1922.
Décédée le 5 juillet 1926 – Paris-9 ème en son domicile 2 avenue Trudaine.
Née le 16 mars 1856 à Montmartre.


Source Gallica: Le Ménestrel du 23 novembre 1928, p 490.
"La première scie fut présentée à Paris par la maison de pianos Gervex (de la rue Richer); c'est déjà cette vieille maison, fondée en 1850, qui a eu l'idée de faire périodiquement une loterie entre ses locataires de pianos, le gagnant ayant droit à un instrument de choix. C'est en mai 1925 que la scie musicale fit son apparition à la Foire de Paris, stand Gervex; son succès fut rapide, non seulement les jazz s'en emparèrent mais quelques musiciens ne dédaignèrent pas d'avoir recours à elle pour jouer même des pièces classiques. La sonorité en est jolie, elle rappelle les sons « portamente » de la guitare hawaïenne et un peu la voix humaine. 

Photo J.F. Sax Paris, tous mes remerciements.

Photo J.F. Sax Paris, tous mes remerciements.

Photo J.F. Sax Paris, tous mes remerciements.


Annuaire musical et orphéonique de France de 1875:
Gervex (Félix), 23, r. des Poissonniers (Montmartre).

Annuaire général de la musique et des sociétés chorales et instrumentales de France de 1885:
Gervex (Félix), rue Richer, 34.

Annuaire almanach du commerce...:
1857- Montholon, 4.
1858- Buffault, 22.
1860-1864- Poissonniers Montmartre, 49.
1865-1869- Années non disponibles.
1870-1888-Poissonniers Montmartre, 23.
1889-1898- Rue Richer, 34 (maison de vente). poissonniers, 23 (usine et ateliers).
1899- Rue Richer, 34 (magasin). Barbès, 16 Levallois Perret (usine et ateliers).
1902- Rue Richer, 34 (magasin). Danton, 24 ter Levallois Perret (usine et ateliers).
1903-1908-Rue Richer, 34...

Musique adresses 1913 :
Gervex Vve, 34, rue. Richer (IX ème).-pianos-Fond. en 1850.

Musique adresses 1921 et 1922 :
Gervex, 34, rue. Richer (IX ème).-pianos, musique et instruments-Fond. En 1850.
Note : Magasin : 34, rue Richer (de 1885 à 1927 ardt.9) à Paris

Recensement de 1926 au 2 avenue Trudaine :
Gervex Bertin Eugénie née en 1857 à Paris veuve chef commerçante.
Gervex Geneviève née en 1893 fille.
Bovard Robert né en 1896 en Suisse gendre ingénieur.

L'Intransigeant du 9 juillet 1927 :
Après décès, grande liquidation d'instruments de musique, jazz, banjos, saxos, etc. Gervex 34, rue Richer (Cadet).

Le Journal du 13 septembre 1927 :
Soldes après déménagement, pianos, jazz, banjos, saxos. Crédit Gervex, 48, rue Richer.

Annuaire du commerce Didot Botin de 1928 :
Gervex, r. Richer, 48 (IX ème). T Prov. 63.66.

Musique adresses 1929 :
Gervex, 48, rue. Richer (IX ème).-pianos, instr. Phonos , musique.-Fabr. d'Inst pour Jazz.-Provence 63-66.- Fond. 1850.

Un lien complet: voir année 1848.

Comoedia du 15 juillet au 12 août 1932.
 Pascal Ernest Sinoquet

Source Delcampe, pseudo Yonnephilatelique du 7 octobre 1902.
Tous mes remerciements.


Ernest Sinoquet :
Né le 11 avril 1849 - Hallencourt, 80490, Somme, Picardie, FRANCE
Décédé le 7 novembre 1904 - Allery, 80270, Somme, Picardie, FRANCE, à l'âge de 55 ans
Tisserand en 1869, Compositeur et éditeur de Musique, Publiciste.

Marié le 27 avril 1869, Hallencourt, 80490, Somme, Picardie, FRANCE, avec Marie Phédora QUENU 1849- dont Eugénie SINOQUET 1868-

Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical 1893 :
Professeurs. Sinoquet, à Allery
Marchands de musique. Sinoquet, à Allery
Bannières et instruments, équipements militaires. SINOQUET (E.), a Allery.


Photo Corinne, collection Alain C. Estampille d'un soprano.

Photo Corinne, collection Alain C. Soprano Sinoquet de facture 
probable Couesnon

Photo Corinne, collection Alain C. Soprano Sinoquet. Absence de
 cadences cotés pour si b et ut, tessiture si au mi b aigu, double clé 
d'octave

Annuaire général de la musique et des sociétés chorales et instrumentales de France :
1888-Marchands de musique. Sinoquet, à Allery .
Sociétés musicales :
Fanfare Lyre républicaine :
Président et directeur Sinoquet...
Fanfare l'Union musicale :
Président Sinoquet...

Pascal Ernest SINOQUET, né le 11 avril 1849, fut le fondateur et Président de l’Institut Populaire de France. Compositeur et éditeur, il écrivit une série de danses et pas redoublés (plus de 900 pièces).Il fut décoré des Palmes Académiques ainsi que de nombreuses autres décorations émanant de pays étrangers comme l’Italie, la Tunisie, la Lybie, l’Espagne….etc. Conseiller municipal pendant plusieurs années, il habitait à l’actuel 102, rue du 11 novembre, anciennement rue aux chiens. (Source Harmonie d'Allery. Mes remerciements).

Source Delcampe, pseudo Pierreyves21, tuba 3 pistons. 
Tous mes remerciements.
Source Delcampe, pseudo Pierreyves21, tuba 3 pistons. 
Tous mes remerciements.

Source Delcampe, pseudo Pierreyves21, tuba 3 pistons. 
Tous mes remerciements.


Extrait du Progrès de la Somme du 20 juin 1877 :
« Allery fanfare, 16 éxécutants, directeur M. Sinoquet.-Eglantine, marche (E. Sinoquet).

Extrait du Progrès de la Somme du 2 octobre 1881 :
« M. Sinoquet est un ancien musicien de la musique d'hallancourt, chef actuel de la fanfare d'Allery, occupant les loisirs que lui laisse l'établissement de cafetier qu'il conduit, à écrire de la musique publiée sous le nom de : Publications musicales pour Harmonies et Fanfares. »

Extrait du Progrès de la Somme du 8 octobre 1882 :
« Sinoquet.- Ce compositeur a présenté un assez grand nombre de musique militaire réunis en une vingtaine de cahiers. Si l'on y trouve quelques idées heureuses, l'application des principes de l'harmonie est trop négligée dans presque toutes les parties, et l'orchestration généralement défectueuse. »... « Quant à l'éditeur, il peut marcher de pair avec le marchand d'instruments de musique. Il y a une chose qui nous étonne, c'est de voir que M. Sinoquet ne paie pas patente, car certainement il en est digne. »

Extrait du Progrès de la Somme du 2 janvier 1890 :
Sont nommés...Officiers d'académie...Sinoquet Ernest, chef de la fanfare d'Allery...


Le progrès de la Somme du 6 juillet 1904.


Source Gallica année 1882. Editeur à Allery (Somme).



Le progrès de la Somme du 12 novembre 1904