-Saxophones série " IDEAL " PAJOT Jeune-
Ci-dessus: saxophone Alto "Ideal n°1".
Il existe sur ce catalogue un modèle "Ideal n°2" présentant les perfectionnements supplémentaires suivants: double clé de fa aigu, index gauche - Double clé de ré aigu, index droit - Double clé de sol#, trille de ré - mib (double mib) annulaire droit (système que l'on trouve sur les Evette et Schaeffer tardifs, le plateau principal de la clé de ré grave est doublé par un petit plateau central supérieur, ces deux sont munis de touches, le trille se fait avec l'auriculaire pendant que l'annulaire ferme le plateau principal de ré- Type "Apogée" - Manchon réglable d'accord au bocal. Ces deux types de saxophones étaient disponibles en soprano sib, ténor sib ou ut, baryton en mib; nickelé, argenté, argenté clés brunies et pavillon doré.
Pour l'origine de facture de ce saxophone n°2 visible sur ce tarif de 1936, elle s'orienterait sur des productions diverses: Evette et schaeffer reprise par Buffet Crampon, Lyrist repris par Courtois, Guénot repris par Douchet, désolé mais peu de détails sont disponibles sur ces photos.
Catalogue orange Pajot Jeune de 1933. Les
modèles Idéal, provenaient de facteurs différents.
Le n°2 est un Dolnet sous reserve de la précision
de ces extraits.
Acte de naissance de Pajot joseph:
L'an 1868, le trente août...ont comparu Pajot Jacques Antoine luthier ...et de Guzon Antoinette âgée de 18 ans sans profession domiciliée avec son mari à Jenzat...donner le prénom de Joseph...en présence...de Pajot Jacques Antoine âgé de 33 ans...
Pajot Jacques Antoine, grand père de Jacques Antoine, eut pour fils, Joseph.
Jacques Antoine Pajot est né le 13 novembre 1888 à Jenzat, décédé en 1972 même lieu à l'âge de 84 ans.
Notes manuscrites de l'interview de 1963, source Didomena, MNATP.
Jacques Antoine Pajot a commencé la musique par l'aprentissage de la clarinette au séminaire chez les pères de Saint Esprit autour de 1902, 1904, puis poursuit ses études au lycée de Moulins. La maison Pajot a commencé la vente d'accordéons, de clarinettes un ou deux ans avant 1907, Jacques est de la classe 1908, il fait son service militaire en 1909 et par suite en 1911-1912, se forme à Lyon, chez Pelisson, pour la réparation de cuivre pendant sept à huit mois, c'était une entreprise de 300 ouvriers à cette époque; c'est de la demande à un commercial travaillant chez Pelisson que le stage de réparation et la relation de sous traitance amicale qui lient Pelisson et Pajot ont émergés. Il a séjourné pour une durée analogue aussi au 94 rue d'Angoulême, chez Couesnon, à Paris à l'âge de 23-24 ans juste avant 1914. Etant dans l'artillerie qui ne comprenait pas de musique, il n'était pas soldat musicien. L'enseigne vendait et réparait tous les instruments sauf le piano, les catalogues étaient imprimés fréquement et autour de 10.000 à 20.000 exemplaires, ils étaient adressés aux chef de musique et clients des départements porteurs de commandes. L'atelier cuivre comprends deux ouvriers entre les années 30 et 1963 qui font essentielement des réparations de cuivres. En 1963, il fait commerce de clarinettes et de flûtes traversières chez Noblet à la Couture Boussey dont la facture de clés persiste à Moulins, les banjos venaient de chez Calmel, un petit fabricant parisien, c'était un monteur qui travaillait dans un petit atelier qui commercialisait lui même ses instruments dans toute la France. Les argentures et nickelages étaient envoyés sur Paris, chez Lemaire, rue de l'Atlas.
Jacques Antoine Pajot a commencé la musique par l'aprentissage de la clarinette au séminaire chez les pères de Saint Esprit autour de 1902, 1904, puis poursuit ses études au lycée de Moulins. La maison Pajot a commencé la vente d'accordéons, de clarinettes un ou deux ans avant 1907, Jacques est de la classe 1908, il fait son service militaire en 1909 et par suite en 1911-1912, se forme à Lyon, chez Pelisson, pour la réparation de cuivre pendant sept à huit mois, c'était une entreprise de 300 ouvriers à cette époque; c'est de la demande à un commercial travaillant chez Pelisson que le stage de réparation et la relation de sous traitance amicale qui lient Pelisson et Pajot ont émergés. Il a séjourné pour une durée analogue aussi au 94 rue d'Angoulême, chez Couesnon, à Paris à l'âge de 23-24 ans juste avant 1914. Etant dans l'artillerie qui ne comprenait pas de musique, il n'était pas soldat musicien. L'enseigne vendait et réparait tous les instruments sauf le piano, les catalogues étaient imprimés fréquement et autour de 10.000 à 20.000 exemplaires, ils étaient adressés aux chef de musique et clients des départements porteurs de commandes. L'atelier cuivre comprends deux ouvriers entre les années 30 et 1963 qui font essentielement des réparations de cuivres. En 1963, il fait commerce de clarinettes et de flûtes traversières chez Noblet à la Couture Boussey dont la facture de clés persiste à Moulins, les banjos venaient de chez Calmel, un petit fabricant parisien, c'était un monteur qui travaillait dans un petit atelier qui commercialisait lui même ses instruments dans toute la France. Les argentures et nickelages étaient envoyés sur Paris, chez Lemaire, rue de l'Atlas.
Atelier de réparation cuivre Pajot Jeune,
ouvrier polissant un saxophone en 1963,
source Didomena, MNATP, tous mes
remerciements.
Atelier de réparation cuivre Pajot Jeune en
1963, il existait un deuxième atelier attenant
au premier et un grenier où pendaient et
étaient rangés dans des caisses de
nombreux instruments.
source Didomena, MNATP, tous mes
remerciements.
Source Leboncoin, pseudo Lucienje, mes
remerciements.
Estampille sur pavillon de saxophone alto.
Source Leboncoin, pseudo Lucienje, mes
remerciements. Le système d'octave est en
forme de fourche, système utilisé par
grand nombre de facteurs, Sax fils, Dolnet,
Dubois, Guénot, Hawkes and sons...
Source Leboncoin, pseudo Lucienje, mes
remerciements. Serait ce un stencil Dolnet-Pajot.
La facture évoquerait un modèle Euphone avec
clés de pavillon à droite.
Afin d'illustrer et de compléter cet article, si vous possédez un instrument de marque concernant ce(s) luthier(s), il serait louable de votre part de proposer des photos de celui ci afin de faire rebondir ce sujet en perpétuelle évolution. Toutes mes salutations musicales.