Jacques Antoine Pajot a commencé la musique par l'aprentissage de la clarinette au séminaire chez les pères de Saint Esprit autour de 1902, 1904, puis poursuit ses études au lycée de Moulins. La maison Pajot a commencé la vente d'accordéons, de clarinettes un ou deux ans avant 1907, Jacques est de la classe 1908, il fait son service militaire en 1909 et par suite en 1911-1912, se forme à Lyon, chez Pelisson, pour la réparation de cuivre pendant sept à huit mois, c'était une entreprise de 300 ouvriers à cette époque; c'est de la demande à un commercial travaillant chez Pelisson que le stage de réparation et la relation de sous traitance amicale qui lient Pelisson et Pajot ont émergés. Il a séjourné pour une durée analogue aussi au 94 rue d'Angoulême, chez Couesnon, à Paris à l'âge de 23-24 ans juste avant 1914. Etant dans l'artillerie qui ne comprenait pas de musique, il n'était pas soldat musicien. L'enseigne vendait et réparait tous les instruments sauf le piano, les catalogues étaient imprimés fréquement et autour de 10.000 à 20.000 exemplaires, ils étaient adressés aux chef de musique et clients des départements porteurs de commandes. L'atelier cuivre comprends deux ouvriers entre les années 30 et 1963 qui font essentielement des réparations de cuivres. En 1963, il fait commerce de clarinettes et de flûtes traversières chez Noblet à la Couture Boussey dont la facture de clés persiste à Moulins, les banjos venaient de chez Calmel, un petit fabricant parisien, c'était un monteur qui travaillait dans un petit atelier qui commercialisait lui même ses instruments dans toute la France. Les argentures et nickelages étaient envoyés sur Paris, chez Lemaire, rue de l'Atlas.
Luthier vents, prestataire et restaurateur d'instruments à vent. Je propose sur ce blog un carnet de luthier, concernant des observations, des thèmes de recherche en progression. Des articles sur la facture de bois et cuivres, des prestations de services spécialisées en instruments à vent, des différents accessoires pour vents, une vitrine et outil destinés à la représentation de bois et cuivres d'occasion.
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samedi 30 avril 2011
Jacques Antoine Pajot a commencé la musique par l'aprentissage de la clarinette au séminaire chez les pères de Saint Esprit autour de 1902, 1904, puis poursuit ses études au lycée de Moulins. La maison Pajot a commencé la vente d'accordéons, de clarinettes un ou deux ans avant 1907, Jacques est de la classe 1908, il fait son service militaire en 1909 et par suite en 1911-1912, se forme à Lyon, chez Pelisson, pour la réparation de cuivre pendant sept à huit mois, c'était une entreprise de 300 ouvriers à cette époque; c'est de la demande à un commercial travaillant chez Pelisson que le stage de réparation et la relation de sous traitance amicale qui lient Pelisson et Pajot ont émergés. Il a séjourné pour une durée analogue aussi au 94 rue d'Angoulême, chez Couesnon, à Paris à l'âge de 23-24 ans juste avant 1914. Etant dans l'artillerie qui ne comprenait pas de musique, il n'était pas soldat musicien. L'enseigne vendait et réparait tous les instruments sauf le piano, les catalogues étaient imprimés fréquement et autour de 10.000 à 20.000 exemplaires, ils étaient adressés aux chef de musique et clients des départements porteurs de commandes. L'atelier cuivre comprends deux ouvriers entre les années 30 et 1963 qui font essentielement des réparations de cuivres. En 1963, il fait commerce de clarinettes et de flûtes traversières chez Noblet à la Couture Boussey dont la facture de clés persiste à Moulins, les banjos venaient de chez Calmel, un petit fabricant parisien, c'était un monteur qui travaillait dans un petit atelier qui commercialisait lui même ses instruments dans toute la France. Les argentures et nickelages étaient envoyés sur Paris, chez Lemaire, rue de l'Atlas.
1 commentaire:
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LUTHIER VENTS vous Remercie.
Bonjour dans mon pays, enchanté.
RépondreSupprimer"Le secret de l'origine de facture de ces saxophones est couplé à celle des vielles et violons éventuellement produits dans ces ateliers. La provenance doit figurée sur les mêmes carnets d'achats."
Cette phrase tirée de l'article exprime le fait que ces carnets d'achats ne sont pas du domaine publique et éventuellement conservés volontairement par les descendants sous seing privé.
La voie des revendeurs mène aux facteurs , votre saxophone est un stencil et je ne connais pas son origine, il en va de même pour sa période de réalisation.
Je vous proposerais de tenter de progresser dans une recherche ouverte concernant votre saxophone et pour cela il me faudrait des photos du tube.
Envoyez moi en réponse vos coordonnées mail que je ne publierai pas, cela sera plus facile pour gérer ceci en message privé.
Cordialement.