Cette modeste contribution a pour intention de développer un historique de la maison Besson, grande enseigne de la facture française; trois parutions se succéderons: Auguste et Florentine Besson; Marthe et Adolphe Fontaine, Cécile Besson; Meha Besson.
Les approximations entourant les dates sont dues à la disparition des actes d'état civil parisiens antérieurs à 1860 ainsi qu'au défaut de recherches sur celles de Londres.
(a .r.P). Paris (75000)-D: env. 1873 ou 74 - 53-54 ans- Marié avec Mme Ridoux Florentine Mélanie le 16 octobre 1847-(a .r.P.).Née: 30 juillet 1829. D: 22 octobre 1877 ((Boosey & Hawkes archive, Horniman Museum, London).
Note: Jacques Gaudet parle du décès d'Auguste en 1874 et de Florentine en 1878.
1849 env. Besson Cécile- Née à Paris.(1)
1853 env. (33 ans) Naissance de sa fille BESSON Marthe. D:15.09.1908 Londres- 55 ans.
1859 env. (39 ans) Naissance de son fils BESSON George à Paris 11è.
1860 (40 ans)Naissance de sa fille BESSON Gabrielle Augustine-N: 4 juin 1860 dans le 11ème à Paris. D: 1900 env.
1873 ((Boosey & Hawkes archive, Horniman Museum, London) ou 1874 (53-54 ans) décès d'Auguste Besson.(2).
(a.r.P) actes reconstitués archives de Paris.
(1)Vu sur (a.r.P.) Cécile Henriette Besson née le 24 décembre 1848 ardt ancien 8è?
(2)Vu dans la Presse du 1 octobre 1894:"M. Besson, le fondateur, est mort il y a déjà vingt ans, et ce sont les demoiselles Besson qui ont continué son œuvre depuis des années. "
Le 02/10/1894: "maison fondé par son père, M. Besson, mort il y a plus de vingt ans..."
Du 6 juin 1860...née le 4 du mois...au domicile de ses père et mère, à Paris, rue des Trois Couronnes, n°7, XI ème mairie, fille de Auguste Gustave Besson, Facteur d'instruments de musique, âgé de quarante ans et de Florentine Mélanie Ridoux son épouse, sans profession âgée de trente ans...
Source Gallica. Almanach bottin du commerce de paris 1842:
INSTRUMENTS EN CUIVRE. Besson, r. Tiquetonne, 14.
Exposition nationale de Paris 1844.
Besson Rue Tiquetonne, 14 ,Paris.
Exposition des produits de l'industrie française en 1844-Rapport du jury central. Google livres.
M. Besson , à Paris, rue Tiquetonne, 14.
M. Besson a exposé un cor à pistons et un bugle placés au second rang, un cor ordinaire mis au troisième rang. Ces instruments n'étaient pas entièrement achevés; néanmoins, le jury prenant en considération le rang élevé (seconde place) qu'ils ont obtenu au concours, accorde à M. Besson une mention honorable.
Exposition nationale de Paris 1849.
Besson. Rue des Couronnes, 7, Paris.
Almanach-Bottin du commerce de Paris 1854.
Instrumens en cuivre- Besson et co., MP Londres, trois- Couronnes- du- Temple, 7
Annuaire musical 1855:
Facteurs d'Instruments à vent et en bois.
Besson, rue des Trois-Couronnes, 7.
Facteurs d'instruments en cuivre.
Besson, rue des Trois-Couronnes, 7.
Annuaire musical 1857:
Besson, 7, rue des Trois-Couronnes.
Annuaire spécial des artistes musiciens par Mme J de B; Première année 1863.
Mme Besson, rue des Trois-Couronnes, Temple, 7.
Almanach des 40,000 adresses des fabricants de Paris et du département : contenant les noms et domiciles des principaux fabricants... / par A. Cambon 1864:
Besson (Mme), Tr.-C.-du-Tem. 7.
Exposition nationale de Paris 1844. Mention honorable (mh)- Besson Rue Tiquetonne, 14 Paris Cor ordinaire, cor à pistons, bugle, etc.
Exposition nationale de Paris 1849. Citation favorable (cf)- Besson, Rue des Couronnes, 7 ,Paris. Instruments de musique en cuivre.
Exposition universelle de Londres 1851-Prize Medal (PM) médaille de Prix- Besson Rue des Trois Couronnes, Paris. Cornets à pistons, ophicléides, trompettes d'harmonie, trombones, altos, basses,
contrebasses, etc.
Exposition universelle de Paris 1855- Médaille de première classe(M1) Besson G.A. Rue des Trois-Couronnes, 7 Paris Instruments de musique militaire en cuivre.
Exposition universelle de Paris 1867- Médaille d'argent (MA)- Besson F. Madame Rue des Trois-Couronnes, 7 Paris Instruments de musique à vent, en cuivre et en argent .
Exposition internationale de Londres 1871- Besson F. & Cie Paris et Londres Instruments de musique.
Exposition universelle de Lyon 1872- Médaille de bronze(MB)- Besson F. Rue d'Angoulême, 92 Paris.
Exposition universelle de Paris 1878- Médaille d'or(MO)- Besson F. Rue d'Angoulême, 92 Paris Instruments en cuivre.
Exposition universelle de Londres: liste des médailles de seconde classe et mentions honorables accordées à la France. Besson Instrumens de cuivres et à cordes.
1BB17702 BESSON perfectionnements dans les instruments de musique 1853.
1BB20350 BESSON perfectionnements aux instruments de musique 1854.
1BB20350(1) BESSON perfectionnements aux instruments de musique 1855.
1BB22072 BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1855.
1BB22072(1) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1856.
1BB22072(2) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1856.
1BB22072(3) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1856.
1BB22072(4) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1857.
1BB22072(5) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1857.
1BB22072(6) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1858.
1BB22072(7) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1858.
1BB22072(8) BESSON perfectionnements aux instruments de tout genre en cuivre 1859.
"INSTRUMENTS DE MUSIQUE.
M. Gustave-Auguste Besson est né à Paris, en 1821 (a), de parents artisans, qui, de bonne heure, le vouèrent au travail. A l'âge de dix ans, il fut mis en apprentissage chez un facteur d'instruments de musique. Il prit immédiatement goût à cette partie avec une telle ardeur, qu'au bout de son temps, il avait déjà pris rang parmi les ouvriers les plus habiles et les plus intelligents.
Après son apprentissage, il travailla successivement dans plusieurs maisons; mais, comme chaque jour, en travaillant pour ses patrons, des idées nouvelles germaient dans son esprit, et qu'il ne pouvait les mettre à exécution selon sa volonté, il résolut de monter une maison pour son propre compte.
Il espérait alors pouvoir donner plus d'essor à ses idées, mais ses ressources pécuniaires ne lui suffisant pas, il dut se résigner à travailler a façon. M. Besson fit de grands efforts pour sortir de cette pénible position, qu'il supporta avec courage, mais enfin, à l'âge de dix-huit ans (b), quoique réduit a ses propres ressources, il parvint à s'établir. Ce fut alors qu'une foule d'idées se développèrent en lui et qu'il songea sérieusement à les utiliser au profit de l'art auquel il avait voué sa vie laborieuse.
Il commença par perfectionner le système vulgairement appelé gros piston court ou cylindre vertical. Il a fabriqué un grand nombre de ces instruments, qui furent reçus avec distinction à l'Exposition de 1844.
Malgré des rivaux nombreux et puissants, il a soutenu avantageusement la lutte dans laquelle il se trouvait engagé. Ouvrier aussi supérieur dans la partie manuelle que dans la partie intellectuelle de l'œuvre, il a senti les besoins de perfectionnement que son art demandait. Aussi, malgré les nombreuses contrefaçons que l'on fit à son préjudice, il ne s'est jamais découragé et a poursuivi son chemin dans l'honorable voie où il était entré.
C'est à lui que nous devons l'application des mandrins d'acier formant la perce de l'instrument de cuivre. Ces mandrins suppléent au plus ou moins d'intelligence de l'ouvrier praticien, qui, sans eux, ne pouvait auparavant répondre de l'ouvrage qu'il avait exécuté ni reproduire une pièce semblable à celle qui l'avait précédée. Avant l'usage des mandrins, le hasard seul était le guide de l'ouvrier; aujourd'hui, il n'en est plus de même. Avec le nouveau système de M. Besson, lorsqu'il a arrêté une colonne d'air et qu'il a établi ses perces, il peut produire à des milliers des pièces semblables. Les personnes qui connaissent le travail des instruments de cuivre peuvent se rendre compte de l'importance de cette ingénieuse innovation.
M. Besson a aussi perfectionné au plus haut degré les cors d'harmonie simples et à pistons, les trombones à coulisses et à pistons, les trompettes à pistons, les bugles, les altos, basses, barytons, etc., en un mot, toute la famille des instruments de cuivre. C'est des ateliers de cet habile facteur qu'est sortie la magnifique pièce, dite contre-basse monstre, très portative crée par lui en 1847, et qui est aujourd'hui ordonnancée dans tous les régiments. Il a mis au jour une famille entière de cet instrument, qui remonte dans tous les tons, depuis le contre mi bémol jusqu'au sol. Il a encore perfectionné la trompette et le clairon d'ordonnance, auxquels il a apporté une solidité remarquable et une sonorité qui s'étend à un kilomètre plus loin que tous ceux qui avaient été faits jusqu'à ce jour.
Nous devons aussi à M. Besson le perfectionnement de l'ophicléide; l'application de viroles hautes à certaines notes défectueuses pour donner l'égalité de son; de plus, il a ajouté à cet instrument une onzième et une douzième clé(1).
Nous lui devons encore les perfectionnements apportés au système de pistons Périnet, notamment un cornet appelé système Besson, les tentatives, en 1850, de la perce pleine; la réussite, en janvier 1854, pour les premier et troisième pistons, et la magnifique invention de la perce pleine dans les trois pistons réunis, à la date du mois de décembre 1854, dont brevet lui a été délivré le 17 janvier 1855. Ce système donne la douceur, la justesse, l'égalité et l'homogénéité des sons. Avec lui, l'instrument de cuivre est dégagé de toutes ses imperfections et s'élève au premier rang des instruments à vent.
M. Besson possède huit brevets de différentes nations, notamment deux grands brevets de S. M. la reine d'Angleterre; il a été récompensé aux diverses expositions nationales, et a obtenu à l'Exposition de Londres la médaille de prix : il vient d'être nommé fournisseur de la marine.
Sur l'invitation de plusieurs artistes et musiciens recommandables qui nous avaient avantageusement parlé de M. Besson, nous avons voulu nous rendre en personne dans ses ateliers, où nous avons pu nous convaincre de la vérité des faits qu'ils nous attestaient. Nous y avons examiné les travaux : nous avons pris connaissance des brevets, des titres de médailles et des certificats; il nous a même été permis de lire une partie des lettres qui lui sont adressées de l'armée par MM. les généraux, les colonels, et par les conseils d'administration. C'est partout un concert d'éloges, de remerciements et de félicitations
Il est a désirer. que tant de travaux honorables amènent la prospérité dans l'établissement de M. Besson, et le dédommagent des sacrifices qu'il a du imposer jusqu'à ce jour, comme tous les hommes intelligents qui se consacrent aux idées nouvelles, souvent au péril de leur repos et de leur fortune.
C. S.
(1) Nous avons appris, il y a peu de jour, que M. Besson est aussi l'inventeur de l'ophicléide Boëhm; on prétend, à ce sujet. que, trahi par l'ouvrier qui était chargé de ce travail, il a vu ses secrets passer dans l'atelier d'un de ses confrères, qui, heureusement, n'a pas su en tirer parti."
(a) Auguste Besson déclare avoir 40 ans en juin 1860 ce qui correspond avec l'acte reconstitué de sa naissance en janvier 1820.
(b) L'origine du fond: prenant pour base ce document, il s'agirait de 1838 (en accord avec Constant Pierre 1893). En signalant que les publicités Fontaine-Besson (encarts de journaux, cartes postales publicitaires, témoignages des ouvriers...) stipulent , maison fondée en 1834.
"BESSON.
Lorsque vous voyez passer un régiment, et que la musique qui le précède emplit les
rues de sa puissante harmonie, il est probable que les instruments dont les sons char-
ment vos oreilles viennent des ateliers de M. Besson, rue des Trois-Couronnes. Cet
éminent facteur d'instruments de musique en cuivre fournit en effet l'armée, la garde
impériale, les guides de l'Empereur, ainsi que les écoles militaires, la marine et les
colonies. Il est le créateur des prototypes basés sur les principes les plus incontestables
de l'acoustique et des mathématiques, et qui suppriment entièrement les angles et
rétrécissements dans les cylindres. Il en résulte accroissement d'étendue, égalité des
notes des pistons et des notes ouvertes. Ses instruments ont une justesse, une douceur,
une sonorité inconnues jusqu'à ce jour.
Aussi que de récompenses a recueillies M. Besson! Une mention honorable en 1844;
une médaille en 1851; le Prize Medal, à l'Exposition universelle de Londres, en 1851; le grand brevet de Sa Majesté la reine d'Angleterre, en 1853; une médaille de première classe, à l'Exposition universelle de Paris, en 1855. M. Besson est encore membre de plusieurs académies et sociétés savantes, médaillé de l'Athénée des Arts et de la Société libre des Arts. Il a reçu la médaille d'or des Arts et Métiers, la médaille d'or des Sciences industrielles, la grande médaille d'or d'honneur de la Société universelle de Londres, etc. C'est lui qui fournit les premiers solistes du Conservatoire et des orchestres de France et de l'étranger."
"1)Moins obscur a été E.-J.M. Dujariez (1831-55) ; c’est lui qui parvint à corriger les notes défectueuses du cor simple, telles que les sol, mi, fa dièse des tons de mi b, fa, etc. Un rapport du 30 juin 1831 fait à Chérubini, directeur du Conservatoire, par les cornistes Dauprat, Gallay et Meifred, fait l’éloge de son cor solo ; en 1834 et 1855 le jury reconnut que ses instruments étaient bien confectionnés et doués d’une belle qualité de son (mention honorable).
2)Il n’en est pas de même de Gust.-Aug. Besson, né à Paris en 1820, qui n’a rien ménagé pour faire parler de lui (De Pontécoulant. Douze jours à Londres, p 254 et 296). Comme plusieurs de ses confrères, il est fils de ses oeuvres. Dès l’âge de 10 ans, il entra en apprentissage chez Dujariez, puis travailla dans plusieurs maisons, et, à 18 ans, tourmenté du désir de réaliser divers projets, il s’établit à son compte avec des ressources restreintes, qui l’obligèrent tout d’abord à n’entreprendre que des ouvrages à façon. Mais peu à peu la situation s’améliora, et G. A. Besson parvint à présenter à l’exposition de 1844, un cor à piston et un bugle qui, bien qu’inachevés, furent placés au ((p 341)) second rang du concours et lui valurent une mention. Sept ans après, il remportait à Londres une médaille de 2e classe, puis une autre de 1re classe, à Paris en 1855. Nous ne saurions donner ici une liste complète des brevets de ce facteur ; bornons-nous aux principaux : l’adjonction de cylindres aux coulisses des pistons (1853), puis la perce droite, assurant le passage direct de la colonne d’air, dans les 1er et 3e pistons (1854) et 6 mois après (1855), la perce pleine qui remédia à l’inégalité des sons des instruments à pistons, et à leur manque de justesse dans certaines positions. Tous les trous des pistons se trouvèrent dès lors en rapport de diamètre avec le tube sonore, d’où résulta une plus grande ampleur de son et une plus grande facilité d’émission. Le meilleur gage du succès de cette découverte est dans son adoption par la généralité des facteurs. En 1856, G.-A. Besson commença à établir ses prototypes, mandrins en acier autour desquels on fit grand bruit, et qui, après tout, ne constituent qu’une partie de l’outillage nécessaire à tout facteur, depuis que l’étirage des tubes se fait au banc. Ensuite, il fit connaître divers systèmes nouveaux, dont les plus importants sont : les trombones et basses à registre avec pistons dépendants, puis indépendants (1858), décrits dans la Facture instrumentale (pages 92, 159 et 284). Les difficultés crées par Ad. Sax à la facture française avec son monopole déguisé, contraignirent Besson à s’expatrier pour se soustraire aux entreprises dont il était l’objet. En 1858, il partit à Londres où il fonda une nouvelle manufacture, sans ((p 342)) abandonner toutefois celle de Paris qui fut administrée en son lieu et place par Mme Besson. A l’exposition de 1867, sa maison figura donc dans les sections anglaises et française. Ce fut la dernière à laquelle il participa personnellement ; la mort l’ayant surpris, en 1874. Mme Ve Besson, aidée de ses filles Cécile et Marthe, ne laissa pas péricliter son oeuvre et, en 1878, une médaille d’or était attribuée à cette maison pour « ses instruments en cuivres, de formes élégantes, d’une belle qualité de son et d’une grande justesse » dit le rapport. Depuis lors, les plus hautes récompenses ont été le partage de cette marque, dans les expositions françaises et étrangères. Le décès de Mme Ve Besson n’entraîna pas la disparition des diverses traditions établies par le fondateur, sa fille Marthe, devenue Mme Fontaine-Besson, initiée de bonne
heure aux multiples détails de l’entreprise, put les transmettre au nouveau chef de la maison. Les travaux des descendants de G. A. Besson, sont également considérables, nous en avons suffisamment parlé dans notre précédent ouvrage pour n’y pas revenir (La facture instrumentale, p 5, 56, 109, 114, 160, 19 et 77). Signalons seulement un essai de création de nouvel instrument : le cornophone dont le principe est analogue à celui des tubes allemands (embouchures de cor et tube conique), que nous avons déjà fait connaître ailleurs, et la construction d’une clarinette contrebasse dite clarinette-pédale, proposée pour remplacer le contrebasson, tentative diversement ((p 343)) appréciée et ne constituant pas, au sens propre du mot, de nouveaux instruments."
Exposition universelle de Londres: liste des médailles de seconde classe et mentions honorables accordées à la France. Besson Instrumens de cuivres et à cordes.
"La cour de cassation, dans son audience du 16 août, a rejeté le pourvoi de M. Gustave Besson, condamné comme contrefacteur des instruments de musique de Adolphe Sax. Cet arrêt termine pour ainsi dire la longue série de procès que M. Sax a eus à soutenir depuis quatorze ans contre ses contrefacteurs." Se référer à l'article en marge: le Luth français.
"BESSON. Famille d'inventeurs et facteurs d'instruments à vent. Gustave Besson, fondateur de la célèbre fabrique d'instruments de musique (vers 1834), mort en 1874. On lui doit les inventions suivantes les premiers cornets à trois pistons, les instruments à pistons et cylindres combinés, la perce droite, la perce pleine (système de pistons adopté à l'expiration des brevets par la facture instrumentale de tous pays), les Besson-formes, le système prototype et la série d'outillage s'y rattachant (machines à cintrer, etc ); le Clavi-tromba, les instruments en papier, en plâtre, etc., pour expériences d'acoustique, les instruments à pistons indépendants, les néoformes (de forme hélicoïdale) avec pavillons tournant de tous côtés, les néorganes, instruments de cuivre à anche double, les premiers hélicons, les ophicléides perfectionnés. le système de tension pour tambours, le système transpositeur avec registre compensateur. C'est aussi a Besson qu'on doit la première application de l'aluminium à la fabrication des instruments de musique, ainsi que l'emploi du caoutchouc durci pour clarinettes, violons, etc.–Son génie inventif fut trop fécond pour nous permettre d'énumérer toutes les créations dont lui est redevable la facture instrumentale...".
Hello, a very interesting web, thank you.
RépondreSupprimerI bought a F.Besson Tenor Saxophone with serialnumber 1485, a SYSTEM PROTOTYPE, from 96 Rue d Angouleme in Paris. Without Brevet.....This instrument has a modern fingering with the old (A.Sax) key mecanic. Do you know anything about this instrument, maybe date of the constuction? I cannot sent photos. Thank´s for more information, regards Claus
Good night Claus,
RépondreSupprimerAround 1887, the number changed, 96 was occupied from that date. There is on Ebay, a soprano, number 3040 marked exhibition of Brussels 1910. If we divide 3040 by 41 years, from 1869 to 1910; that gives 74 saxophones per year. If we divide 1485 by 74, that gives 20. 1869 plus 20 equals 1889. Your saxophone would be manufactured around 1890. Sorry, I don't have the serial numbers of the Besson's saxophones made in France.
I rarely come across Besson's saxophones made in France from this period.
Cordialement, Jean Jacques.